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Plus de 9 indépendants sur 10 sont satisfaits de leur travail

Le gouvernement fédéral s’est penché sur les différences entre indépendants et travailleurs salariés. La question était la suivante : comment ces groupes perçoivent-ils leur travail ? Statbel, l’office belge de statistique, a publié ses résultats fin 2018. Et ils sont très éloquents. 55 % des indépendants indiquent être très satisfaits de leur travail, tandis que 39,5 % semblent plutôt satisfaits. Par ailleurs, 88 % d’entre eux déclarent ne pas vouloir travailler comme salariés. Mais pourquoi le travail d’indépendant est-il aussi satisfaisant ? Et quelles sont les véritables préoccupations des indépendants ?zelfstandigen meer tevreden met job dan werknemers

Pourquoi devient-on indépendant ?

Les raisons pour lesquelles une personne se lance dans une carrière d’indépendant sont légion. Il arrive même que ce choix ne soit pas totalement volontaire… Selon l’étude de Statbel, 20,9 % des indépendants atterrissent un peu par hasard dans l’entrepreneuriat : ils décident par exemple de franchir le pas parce qu’une belle occasion se présente à eux.

Néanmoins, la majorité d’entre eux (27,6 %) travaillent comme indépendants parce que leur type d’emploi est généralement exercé sous ce statut. Citons par exemple les professions libérales telles que les médecins généralistes, les comptables ou les avocats. De même, les horaires flexibles (14,6 %) et la pérennité de l’entreprise familiale (14 %) font partie des principales raisons d’opter pour le statut d’indépendant.

Cependant, chaque avantage comporte son lot d’inconvénients. Les salariés indiquent ne pas vouloir travailler comme indépendants pour les deux raisons majeures suivantes :

  • le manque de sécurité financière (39,8 %) ;
  • l’absence de moyens financiers pour sauter le pas (14,6 %).


Des indépendants satisfaits

Pour bon nombre de salariés, l’entrepreneuriat s’avère donc synonyme de prise de risques. Or, celles et ceux qui pensent que cette prise de risques mine la satisfaction des indépendants au travail ont tout faux. Ainsi, 55 % des indépendants se disent très satisfaits de leur travail, et 39,5 % se déclarent plutôt satisfaits. En additionnant ces pourcentages, on obtient ainsi un résultat de 94,5 %. En bref, plus de 9 indépendants sur 10 sont satisfaits. Ces chiffres sont excellents, certes. Mais l’entrepreneuriat n’a évidemment pas que de bons côtés...


Quelles sont donc les véritables préoccupations des indépendants ?

Pour nombre d’indépendants (27,6 %), les incontournables charges administratives s’avèrent très pénibles. Rien d’étonnant à ce que ces doléances se rencontrent fréquemment, puisque ces tâches sont souvent très éloignées de leur profession proprement dite. Il peut dès lors s’avérer utile d’externaliser une partie des formalités administratives. Cette approche permet de consacrer plus de temps aux clients et aux activités essentielles.

Or, selon Statbel, les clients représentent parfois aussi une source de préoccupations : surtout les impayés et retards de paiement (8,2 %) et l’absence de clients (les périodes sans travail : 5,2 %). Mieux vaut donc, dès le démarrage de votre entreprise, établir un business plan et une politique de facturation en béton. Si, en tant qu’indépendant, vous suivez de près vos comptes et vos paiements, votre fournisseur ou client aura davantage tendance à régler ses factures à temps.

Par ailleurs, les indépendants craignent parfois de gagner trop peu, par exemple en cas de maladie (6,4 %). C’est pourquoi de nombreux entrepreneurs optent pour une assurance revenu garanti, qui leur offre une protection durant les périodes difficiles.


Cavalier solitaire ?

Si les affaires vont bien, l’indépendant peut développer son activité et envisager d’engager des collaborateurs. Cependant, tous les indépendants ne sont pas séduits par cette idée : 40,1 % préfèrent travailler seuls. Bon nombre d’entre eux voient néanmoins un avantage à collaborer ou à embaucher des collaborateurs : 33,8 % des indépendants interrogés travaillent en collaboration avec d’autres entrepreneurs dans le but de partager le travail. Dans ce cadre, il s’agit généralement de personnes actives dans le même secteur. En d’autres termes, l’importance d’un réseau étendu de collègues entrepreneurs ne saurait être sous-estimée. Alors voici comment développer votre réseau.

La grande majorité des indépendants n’emploient pas de collaborateurs. Le motif principal ? Outre le fait que de nombreux indépendants préfèrent travailler seuls, ceux-ci n’ont souvent pas assez de travail pour d’autres collaborateurs, ou l’engagement de collaborateurs s’avère trop onéreux.

Néanmoins, 20,7 % des indépendants projettent d’embaucher des collaborateurs ou de sous-traiter du travail. Vous aussi, vous envisagez d’engager votre premier collaborateur ? Découvrez les avantages auxquels vous avez droit en tant qu’employeur.


Un saut bien préparé

Pour celles et ceux qui rêvent d’une carrière d’indépendant, sachez qu’un travail bien préparé est à moitié fait. Ainsi, la réussite de votre carrière en tant qu’indépendant dépendra largement de l’élaboration d’un business plan détaillé. Celui-ci vous offrira, entre autres, un aperçu des risques financiers et des conditions pour mener votre projet à bien. Par ailleurs, vous disposerez d’emblée d’un moyen de persuasion de plus pour convaincre d’éventuels investisseurs potentiels.

Ferez-vous bientôt partie des 88,8 % d’indépendants qui ne veulent pas (plus) travailler comme salariés ?

Préparez-vous pour le grand saut.

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Florence Van Coillie
Par Florence Van Coillie
10 mars 2019

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