En quelques années, le flexi-job est devenu une formule d’emploi temporaire extrêmement populaire. Alors que nous expliquions dans un blog précédent ce qu’est un flexi-job et qui peut l’exercer, Aurora Sejdo (conseiller clientèle payroll services chez Liantis) précise dans cet article quelles sont les entreprises qui peuvent engager des flexi-jobistes.
De plus en plus de secteurs
Le statut flexi-job a été créé à l’origine pour permettre aux employeurs du secteur de l’horeca d’occuper des travailleurs temporaires pendant les pics d’activité. Dans l’intervalle, le système a considérablement évolué – avec de nouvelles conditions et restrictions – et s’est étendu à d’autres secteurs. Ces secteurs sont trop nombreux à énumérer, mais vous en trouverez la liste ici.
Premier travailleur
Un travailleur indépendant qui exerce son activité dans l’un des secteurs autorisant le statut de flexi-job et qui souhaite embaucher son premier salarié peut également faire appel à un flexi-jobiste, qui sera effectivement considéré comme un travailleur ordinaire. L’employeur est donc soumis aux mêmes obligations légales que pour tous ses autres collaborateurs. Il doit notamment :
- demander un numéro ONSS ;
- s’acquitter des déclarations trimestrielles à l’ONSS ;
- souscrire une assurance contre les accidents du travail ;
- s’affilier à un Service externe pour la prévention et la protection au travail.
Vous ne savez pas par où commencer en tant que (futur) employeur ? Sachez que vous n’êtes pas seul : Liantis secrétariat social est là pour vous aider.
Pas illimité
Si vous engagez votre premier travailleur sous le statut flexi-job, sachez que tous les flexi-jobistes ne sont pas autorisés à gagner un revenu supplémentaire illimité. Pour les bénéficiaires de la pension légale, il n’y a pas de restrictions. En revanche, les personnes qui bénéficient d’une pension anticipée doivent tenir compte du montant maximum qu’elles sont autorisées à gagner à titre complémentaire.
Pour les autres flexi-jobistes, une restriction s’applique depuis le 1er janvier 2024 : ils peuvent gagner maximum 12 000 euros par an. Une fois ce seuil franchi, l’avantage (fiscal) du flexi-job disparaît et l’ONSS ainsi que le précompte professionnel sont dus.