Le flexi-job est à juste titre présenté comme une solution où tout le monde est gagnant : votre travailleur flexi-job peut exercer, en plus de son activité principale, une activité complémentaire de manière avantageuse tandis que vous, en tant qu’employeur, pouvez engager du personnel supplémentaire lors de pics d’activité ou combler des lacunes dans vos équipes. Reste une question cruciale : que coûte un flexi-job à l’employeur ? Pour y répondre, nous devons revenir au 1er janvier 2024, date à laquelle de nombreuses modifications ont été introduites dans le système des flexi-jobs, surtout en matière de coûts salariaux.
Augmentation ONSS
Le principal changement concerne l’augmentation des cotisations ONSS, qui sont passées de 25 à 28 %. Le flexi-salaire lui-même varie en fonction du secteur, mais depuis le 1er janvier 2024, le flexi-jobiste doit percevoir le salaire minimum sectoriel. La seule exception à cette règle concerne l’horeca. La situation y reste inchangée et un salaire minimum de 12,29 euros (depuis le 1er mai 2024) est donc d’application.
Augmentation ONSS
Le principal changement concerne l’augmentation des cotisations ONSS, qui sont passées de 25 à 28 %. Le flexi-salaire lui-même varie en fonction du secteur, mais depuis le 1er janvier 2024, le flexi-jobiste doit percevoir le salaire minimum sectoriel. La seule exception à cette règle concerne l’horeca. La situation y reste inchangée et un salaire minimum de 12,29 euros (depuis le 1er mai 2024) est donc d’application.
Quid du précompte professionnel ?
En tant qu’employeur, vous ne devez pas payer de précompte professionnel : le salaire brut correspond au salaire net perçu par le travailleur flexi-job. Le 1er janvier, une limite de 12 000 euros par an a tout de même été introduite. Il s’agit du montant maximum qu’un travailleur peut gagner avec son flexi-job. Si cette limite est dépassée, le travailleur doit payer le précompte professionnel et l’avantage fiscal du statut flexi-job disparaît.
Salaire minimum et maximum
Nous avons vu ci-dessus qu’un salaire minimum a été introduit le 1er janvier, mais un salaire maximum est aussi en vigueur depuis cette date. Il équivaut à 150 % du salaire minimum sectoriel. En tant qu’employeur, vous devez faire attention à cette limite car, si elle est dépassée, la totalité du salaire sera soumise à l’ONSS et au précompte professionnel et donc pas seulement la partie au-delà de ces 150 %. Cela fait vite une énorme différence.