Le printemps bat son plein et nous attendons déjà l’été avec impatience. Pour certains secteurs, comme le secteur de l’horeca et le secteur du commerce de détail, la période estivale est une période d’intense activité. Pour faire face à ce pic, il existe plusieurs statuts de travailleurs temporaires auxquels vous pouvez faire appel. Voici un aperçu des avantages que présentent les flexi-jobistes, les étudiants jobistes et les travailleurs occasionnels.

Flexi-jobistes
Le recours à des flexi-jobistes présente de nombreux avantages. Le principal ? La flexibilité ! Ils peuvent en effet être mobilisés rapidement. Quant aux flexi-jobistes, ils peuvent facilement compléter leur revenu. Un flexi-job peut être exercé par des travailleurs ayant déjà un emploi principal ou par des pensionnés qui souhaitent percevoir un revenu d’appoint. Plusieurs conditions doivent toutefois être remplies.
Les flexi-jobs sont désormais autorisés dans de nombreux secteurs. Par ailleurs, en tant qu’employeur, vous ne payez que 28 % de cotisations patronales sur le salaire du travailleur temporaire.
Le flexi-jobiste ne paie pas de cotisations sociales ni d’impôts. L’exonération fiscale illimitée ne s’applique toutefois qu’aux pensionnés. Pour les non-pensionnés, vous ne pouvez appliquer l’exonération fiscale que sur la première tranche de 12 000 euros sur une base annuelle. Ce plafond devrait être porté à 18 000 euros. Le flexi-job doit être déclaré au moyen d’une Dimona FLX.
Découvrez ici toutes les conditions des flexi-jobs.
Étudiants jobistes
Le travail étudiant constitue la solution la plus avantageuse pour les employeurs, mais il est bien entendu réservé aux jeunes âgés d’au moins quinze ans qui sont inscrits dans un établissement d’enseignement et qui n’ont pas arrêté leurs études. Les études doivent constituer l’activité principale et le travail doit donc être accessoire.
Certaines catégories sont exclues du travail étudiant, à savoir les étudiants qui :
- travaillent depuis au moins douze mois sans interruption pour le même employeur ;
- sont inscrits à des cours du soir ou suivent un enseignement à horaire réduit ;
- effectuent un travail non rémunéré dans le cadre d’un stage qui fait partie du programme d’études.
Les étudiants bénéficient d’une protection particulière et doivent par conséquent conclure un contrat écrit d’occupation d’étudiant.
Ils perçoivent au moins le salaire barémique mais ne paient pas de cotisations ordinaires de sécurité sociale. Pour 650 heures par an, leur rémunération est soumise à une cotisation de solidarité avantageuse et est exonérée de précompte professionnel, du moins pour autant qu’ils ne travaillent pas à des moments où leur présence dans l’établissement d’enseignement est obligatoire.
Conformément à l’accord de gouvernement du 31 janvier, le plafond d’heures de travail étudiant a été porté de 600 à 650 heures par an. La cotisation de solidarité s’élève à 5,42 % pour les employeurs et à 2,71 % pour l’étudiant. Les heures soumises à la cotisation de solidarité doivent être déclarées au moyen d’une Dimona STU.
Travailleurs occasionnels
Les travailleurs occasionnels et les travailleurs saisonniers ne peuvent être employés que dans certains secteurs. On parle ainsi des extras dans le secteur de l’horeca, des travailleurs saisonniers dans les secteurs agricole et horticole et des travailleurs occasionnels dans le secteur des pompes funèbres. Des conditions sectorielles spécifiques s’appliquent à chacun de ces travailleurs occasionnels. Ils sont tous déclarés au moyen d’une Dimona EXT.