Félicitations, vous venez d'engager votre premier employé ! Il est maintenant temps de « commander ». Mais comment faire exactement ? Vous avez des doutes ? Vous ne savez pas trop par où commencer ? Ne vous en faites pas : devenir un bon patron, ça s'apprend.
Quel genre de chef suis-je ?
Les manières de diriger une équipe sont presque aussi nombreuses que les lettres de l'alphabet. Du chef encourageant au chef visible : vous trouverez assurément lequel vous êtes. Ou lesquels. Car un bon patron ne se résume pas à une seule chose : il porte en effet plusieurs casquettes.
Nombre de listes, de théories et de questionnaires ont été rédigés et imaginés pour déterminer quel chef vous êtes ou devez être. Mais tout dépend du contexte. Combien de gens avez-vous sous vos ordres ? S'agit-il d'ouvriers du bâtiment ou d'architectes ? À vous de savoir quel leadership adopter à quel moment.
Deux exemples
Dans le secteur de la construction, il vaut souvent mieux préconiser un leadership directif, lequel vise à atteindre rapidement et efficacement le résultat souhaité. Il est davantage axé sur les tâches à accomplir que sur les relations. Le chef fait en sorte d'être clair en disant directement ce qui doit être fait. Rien n'est d'abord discuté en équipe.
Un cabinet d'architectes est une autre paire de manches. Là, il faut justement veiller à créer de la place pour la concertation. Le leadership ne peut pas être exclusivement directif. Dans le cas présent, un leadership participatif est souvent adapté : le chef invite ses collaborateurs à participer à la réflexion.
Conclusion : en tant que patron, vous devez donc avoir conscience qu'il existe des différences dans la manière de diriger en fonction du poste, du secteur et du/des travailleur(s).
Quelles sont les attentes de chacun ?
Tout commence par une bonne communication : discutez donc avec votre employé. Demandez-lui quelles sont ses attentes. Si votre entreprise ne compte pas plus de dix collaborateurs, un entretien d'évaluation annuel n'est pas nécessaire. Il est bien plus important de discuter régulièrement de manière ouverte et transparente. Rien n'est en effet plus dangereux que des attentes inexprimées.
Vous pouvez planifier un entretien sur une base régulière, mais vous pouvez tout aussi bien avoir une conversation informelle à la machine à café. L'avantage d'un entretien planifié est qu'il est fixé. Vous n'avez pas grand-chose à vous dire ? La rencontre peut alors être bouclée en 15 minutes. Les entretiens non planifiés sont moins pratiques pour le travailleur. Devoir solliciter lui-même une entrevue est déjà un obstacle s'il doit vous dire ou vous signaler quelque chose.
Que ne faut-il surtout pas faire ?
Il est essentiel de bien s'entendre avec ses employés. Cela ne peut qu'être bénéfique à la croissance de votre entreprise. La bonne nouvelle est que diriger, ça s'apprend. Mais l'essentiel, c'est de savoir ce qu'il ne faut pas faire.
À ne pas faire
- Essayer de vous cloner
- Ne pas discuter de vos attentes avec votre employé
- Ne pas réfléchir à votre manière de diriger
- Vous soustraire aux conflits
À faire
- Avoir conscience que chacun travaille à sa manière et que ce n'est pas forcément plus mal
- Éviter les attentes unilatérales ou inexprimées
- Réfléchir à votre manière de diriger et essayer d'évoluer
- Aborder les conflits ou les frustrations avec vos employés
Les collaborateurs qui prennent du plaisir à faire leur travail seront moins souvent absents et moins susceptibles de faire un burn-out. Si en tant que patron, vous respirez l'enthousiasme et la motivation, vous serez une source d'inspiration pour vos employés. Vous prenez votre rôle de patron très au sérieux ? Il existe également des formations pour apprendre à diriger qui s'adressent aux employeurs débutants.