Durant les pics de travail ou les congés de vos collaborateurs, les étudiants jobistes constituent une main-d’œuvre flexible et intéressante. Proposez éventuellement à vos collaborateurs de faire gagner un peu d'argent à un membre de leur famille en travaillant comme étudiant jobiste. En plus de faire un beau geste, vous évitez d’activer l'ensemble de vos canaux de recrutement. Tout le monde est donc gagnant, pour autant que vous vous y preniez bien. Lisez la suite pour savoir comment faire.
Un atout pour l’employeur
La plupart des étudiants aiment se faire un peu d'argent pendant les vacances scolaires. Même si les étudiants qui veulent aussi travailler durant l’année scolaire, ne manquent pas. Vous envisagez d’engager un étudiant jobiste pendant une période donnée ? Pensez donc aux candidats qui se trouvent dans l’entourage de votre entreprise : la famille de vos collaborateurs.
Vous aidez ainsi vos collaborateurs qui recherchent un job d’étudiant pour leur fils ou leur fille, leur neveu ou leur nièce. Il y a fort à parier que cette initiative sera très appréciée. De plus, vous savez directement à qui vous avez affaire. Les étudiants sont jeunes et ont moins d’expérience professionnelle, mais votre collaborateur pourra leur donner des explications supplémentaires ou rectifier le tir si nécessaire. Un visage connu a aussi un effet rassurant pour l’étudiant jobiste.
Attention : veillez à ce qu’il s’agisse effectivement d’un étudiant jobiste, soumis à des cotisations sociales réduites, et non d’un « étudiant travailleur », qui est soumis aux cotisations ordinaires. Un étudiant travailleur est un étudiant qui preste plus que les 600 heures par année civile donnant droit à une réduction des cotisations ONSS ou qui combine études et travail, et qui ne peut par conséquent pas bénéficier du régime avantageux.
Les bons accords font les bons amis
Réfléchissez au préalable et communiquez clairement à propos de qui peut proposer la candidature des membres de sa famille et — s’il y a plusieurs candidats pour seulement quelques postes vacants — à la manière dont vous allez trancher. Vous éviterez ainsi que cet atout débouche sur des conflits ou des frustrations internes. Ce qui n’est bien évidemment jamais l’objectif.
Même si vos collaborateurs sont trop jeunes, qu’ils n’ont pas encore d’enfants ou que leurs enfants ne sont plus étudiants, cela reste une option à considérer. Car en ces temps de pénurie sur le marché du travail, même les agences d’intérim éprouvent des difficultés à trouver des candidats. Et le réseau de vos collaborateurs appréciera aussi cette initiative. L’engagement est en effet plus important quand vous pouvez commencer un job de vacances, un stage ou un nouvel emploi dans une entreprise où vous avez déjà une connexion personnelle.
En bref : qui pouvez-vous engager comme étudiant jobiste ?
Peut-être vous a-t-on déjà posé la question, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Découvrez les points à prendre en considération si vous envisagez d’engager un étudiant jobiste.
Pour disposer d'informations complètes, lisez aussi les conditions pour engager un étudiant jobiste. En résumé, il convient de tenir compte des points suivants :
- L’étudiant peut commencer à travailler dès l’âge de 16 ans, jusqu’à la fin de ses études.
- Le travail flexible est toujours clairement subordonné aux études. L’étudiant travaille donc à côté de ses cours et non l’inverse.
- L’étudiant peut prester maximum 600 heures par an pour pouvoir bénéficier du tarif avantageux.
Conseil ! L’étudiant peut facilement suivre ses heures prestées via l’application Student@work, tout en les tenant aussi à l’œil.
Découvrez-en plus notamment à propos du coût d’un étudiant jobiste.