Peter Vanwonterghem (58 ans) a fondé son entreprise 50pluz en plein milieu du premier confinement. Objectif : proposer des programmes de coaching personnalisés à des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans enthousiastes et motivés. Cet accompagnement individuel doit les aider à reconquérir leur place sur le marché du travail. Après un accident de voiture, Peter a lui-même été confronté aux difficultés que rencontre un quinquagénaire au cours des procédures de sélection par rapport à des candidats plus jeunes : « La mission de 50pluz est de s’attaquer à cette problématique socioéconomique et de garantir davantage d’inclusivité sur le lieu de travail. »
Un premier travailleur permanent : une étape logique
Peter a fondé 50pluz après avoir réalisé une étude de marché approfondie pendant deux ans, en Belgique et à l’étranger.
« Pendant mes recherches, j’ai rapidement noué des contacts avec des coachs indépendants – entre autres via la plateforme LinkedIn – qui avaient diverses spécialisations, coach de carrière par exemple. Nous avons discuté de la problématique de façon informelle et peu à peu, un groupe de coachs expérimentés désireux d’aider des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans motivés a vu le jour. Ces coachs indépendants se sont investis bénévolement dans les premiers projets. Nous avons trouvé les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans essentiellement grâce au VDAB ou par le bouche à oreille. Quand la nécessité d’engager un premier collaborateur permanent s’est imposée, il était logique de choisir un coach qui s’était impliqué pour l’entreprise comme volontaire pendant des mois. Autrement dit, il n’y a pas eu de véritable procédure de sélection. »
Déterminer ensemble le package salarial approprié
La recherche d’un premier travailleur permanent s’est donc déroulée sans problème pour 50pluz.
« Lorsque nous avons trouvé notre candidate enthousiaste dans le pool de coachs indépendants, nous lui avons laissé le soin de faire elle-même une première proposition concernant le salaire et les avantages extralégaux », explique Peter. « J’ai ensuite envoyé la proposition à notre conseiller clientèle chez Liantis. Grâce au précieux feed-back de Liantis, nous avons su que nous avions fait une offre tout à fait équitable à notre première collaboratrice. »
Mettre ses principes en pratique
En raison d’un concours de circonstances, la collaboratrice et 50pluz ont mis un terme au contrat d’un commun accord après quelques mois.
Peter : « Notre collaboratrice avait sous-estimé le fait de travailler comme salariée et avait envie de retrouver la liberté du statut d’indépendant plutôt que d’évoluer dans un cadre structurel. Des problèmes de santé l’ont également amenée à chercher une façon de travailler plus adaptée à sa situation personnelle. Nous mettons nos principes en pratique et avons réfléchi ensemble à une solution sur mesure, qui conviendrait à tous les deux. En fin de compte, notre première collaboratrice salariée travaille à nouveau pour nous, mais comme indépendante. »
Nous avons cependant toujours besoin d’un travailleur permanent pour assurer une bonne interaction entre l’entreprise et les coachs indépendants. Il ne faut donc pas hésiter à postuler », lance Peter en riant.
Le contact personnel est déterminant
Vous développez vos activités et voulez engager votre premier collaborateur ? Dans ce cas, assurez-vous d’avoir un partenaire fiable à vos côtés, conseille Peter.
« Comme il est impossible de connaître parfaitement toutes les règles du jeu législatives, il faut pouvoir compter sur des partenaires compétents – Liantis en ce qui me concerne », déclare-t-il.
Le contact personnel est un des facteurs déterminants qui ont convaincu Peter de travailler avec Liantis. « Je fais partie des plus de 50 ans et j’accorde toujours une très grande importance au contact personnel, ce qui est peut-être moins le cas chez les jeunes. J’aime bien regarder la personne à qui je parle dans les yeux. Le courant doit bien passer, et c’est ce que j’ai ressenti tout de suite avec Liantis. »
Photos : Rafaël Balrak