Share
Ondernemers aan het woord

Lire plus tard ?

Le photographe Christophe De Muynck évoque ses six premières années en tant qu’indépendant

Si vous avez l’habitude d’ouvrir un journal, il est fort probable que vous ayez déjà vu le travail de Christophe De Muynck. En tant que photographe pour De Standaard, De Tijd, De Zondag et le Krant van West-Vlaanderen, entre autres, il fournit des images fortes pour illustrer des entretiens approfondis. « Je me suis lancé comme indépendant par l’intermédiaire de la comptable d’un bon ami. Elle m’a immédiatement dit que tout irait bien. Et elle avait raison. »

groepsverzekering voor werkgever en werknemer

« La photographie a toujours été une passion, mais je n’avais jamais rien fait de concret jusqu’il y a six ans. Un jour, un ami réalisateur, qui savait que j’avais étudié la photographie, m’a demandé si j’étais intéressé par un projet. J’ai alors réalisé une série de portraits d’acteurs, et c’est ainsi que les bases ont été jetées pour me lancer comme indépendant. »

 

Des personnalités politiques devant l’objectif

« Par l’intermédiaire d’une connaissance qui travaillait à l’époque comme rédacteur en chef au Krant van West-Vlaanderen, j’ai commencé à y travailler en tant que photographe indépendant après quelque temps. On m’a confié la tâche gratifiante de fournir des images pour les interviews politiques. C’était très excitant au début (et ça l’est encore aujourd’hui), parce qu’une préparation préalable n’est pas possible ; tout doit se passer dans l’instant. »

« Ainsi, je me rappelle avoir été autorisé à photographier Petra De Sutter dans son bureau, sans savoir à quoi ressemblait ce bureau, quel était l’éclairage… C’est une situation stressante. Par chance, les appareils actuels sont si performants que vous obtenez toujours de bons résultats, même si les conditions ne sont pas toujours réunies. Par exemple, s’il pleut lors d’une séance photo à l’extérieur. »

 

 

« Pour le magazine Knack, je me suis rendu en Ukraine pendant un mois et demi. C’est génial de pouvoir dire : « Je fais mes valises et je pars ! »

 

« Pour moi, l’atout majeur du statut d’indépendant est la liberté. Pour le magazine Knack, je me suis récemment rendu en Ukraine pendant un mois et demi. C’est génial de pouvoir dire : « Je fais mes valises et je pars ! ». Ce type de reportages sont des expériences mémorables. En tant que photographe, on voit le monde tel qu’il est : dans toute sa splendeur, mais aussi dans toute son horreur. »

 

La reconnaissance est essentielle

« Lorsqu’un stagiaire en photographie m’accompagne, je lui dis toujours qu’il est essentiel de prendre du plaisir dans son travail. Vous ne devez pas le faire pour l’argent ; si vous voulez devenir riche rapidement, il vaut mieux choisir une autre voie. Ce n’est pas ce qui m’intéresse. J’ai surtout besoin de me sentir apprécié. Je peux alors déplacer des montagnes. Il est toujours agréable d’entendre que des journalistes sont ravis de collaborer avec vous. »

« Au début, il faut travailler dur pour obtenir des missions. Vous commencez avec un agenda quasi vide ; vous devez d’abord gagner vos galons. Mais avant même que vous ne vous en rendiez compte, les missions affluent et votre semaine est bien remplie. De peur de perdre ma position unique, je n’ai pas pris de congé pendant les cinq premières années. Avec le recul, ce n’était pas nécessaire. Lorsque j’ai finalement pris une pause, j’avais du pain sur la planche dès mon retour de vacances. »

« Pendant les cinq premières années, je n’ai pas pris de congé de peur de perdre ma position. Avec le recul, ce n’était pas nécessaire. »

 

Oser dire « Non »

« Travailler comme indépendant, c’est être son propre patron. Vous avez donc aussi la liberté de refuser des missions, même si cela reste difficile pour moi. Le week-end, j’essaie toujours de joindre l’utile à l’agréable. Lorsque j’ai une mission à la côte, j’y retrouve ensuite des amis pour aller manger, par exemple. Mes journées peuvent être également plus mouvementées, avec parfois jusqu’à six missions le même jour. Il est alors essentiel de bien s’organiser. Il n’y a pas deux journées pareilles, et cette diversité est précieuse ! »

« J’aimerais continuer à travailler comme indépendant aussi longtemps que je le pourrai physiquement et, à terme, cela me plairait également d’enseigner à l’académie ou dans le cadre de cours du soir. Former des jeunes et les voir s’activer, cela me donne de l’énergie. »

Envie de tracer votre propre route comme Christophe ? Lancez-vous comme étudiant-indépendant.

Laissez-vous accompagner par Liantis
Par Aaron Götze
28 août 2025

Lire plus tard ?

Cet article vous intéresse, mais vous n’avez pas le temps de le lire maintenant ?
Saisissez votre adresse e-mail ci-dessous, et nous vous enverrons un lien pratique qui vous permettra de le retrouver rapidement.
Nous vous envoyons uniquement le lien, pas de spam.