Chaque année, pendant les Fêtes de Gand, Polé Polé transforme le Graslei, quai historique longeant la Lys, en un lieu de festival décoiffant. Une affiche séduisante regroupant le meilleur de la pop, des rythmes latinos et de la musique du monde attire chaque fois des milliers d’amateurs de musique et de bons vivants. Autant d’assoiffés qui aspirent à une bière fraîche ou à un cocktail exotique. Pour faire face à ce pic estival, World & Music – l’ASBL qui chapeaute Polé Polé – fait appel à nos services pour occuper des travailleurs temporaires. Jannick De Vogelaere, responsable de la politique générale chez World & Music, nous explique les avantages de cette collaboration.
Plus qu’un simple festival
Le festival est la cerise sur le gâteau pour le groupe Polé Polé, précise Jannick De Vogelaere, car en réalité, il fait appel à des travailleurs temporaires lors de projets très divers tout au long de l’année : « Au fil du temps, nous sommes devenus une valeur sûre dans le monde de l’hospitalité. Nous exploitons plusieurs bars, dont le Bar des Amis dans différentes villes ou le Polé Polé Café. Nous avons également développé plusieurs concepts, comme un bar estival, un bar de plage et des festivals de food-trucks. Nous travaillons donc toute l’année avec des étudiants jobistes dans nos cafés, mais nous assurons l’occupation de ces collaborateurs temporaires en gestion propre et, dans ce cas, nous sommes l’employeur. Pour les festivals et les événements, nous faisons appel au Service payroll de Liantis. Vous êtes donc l’employeur de nos collaborateurs temporaires et nous, l’utilisateur. »
Une répartition claire des tâches
Sur une année, le groupe Polé Polé mobilise 70 à 100 collaborateurs temporaires dans les différents cafés, alors que pour un événement comme les Fêtes de Gand, ce chiffre grimpe à 150. Il y a quelques années, World & Music a entamé une collaboration avec Liantis payroll services pour relever les défis administratifs et juridiques de ce pic bref, mais intense.
Jannick De Vogelaere nous décrit les différentes étapes d’un tel projet : « Durant la préparation des festivals, nous rencontrons Liantis à deux reprises pour discuter de tous les aspects et établir clairement qui fait quoi. Ensuite, nous organisons nous-mêmes la procédure d’embauche, nous convoquons les travailleurs et nous sélectionnons les personnes qui remplissent nos critères. Enfin, nous leur demandons de s’inscrire pour que toutes les données soient enregistrées chez Liantis et chez nous. Ma collègue Hanne Candry prépare alors un grand planning qu’elle transmet à Liantis, qui prend le relais. Liantis établit tous les contrats et veille à ce que toutes les règles légales soient respectées pour que nous puissions faire travailler correctement nos travailleurs temporaires. »
Hanne Candry en Jannick De Vogelaere
Servir des bières en toute sérénité
La répartition des tâches est donc claire. Polé Polé assure lui-même le recrutement et la sélection des travailleurs temporaires et, de notre côté, nous prenons en charge l’aspect juridique et nous établissons les contrats. « Mais ce n’est pas tout. Liantis nous aide également en organisant des séances d’information, au cours desquelles en détail les aspects juridiques sont exposés aux collaborateurs, de manière à ce que nous puissions nous concentrer sur le contenu du job, qui est d’apprendre à servir des bières et à préparer des cocktails », poursuit Jannick De Vogelaere.
Selon lui, la plus-value de cette méthode de travail est double. « Collaborer avec Liantis est à la fois très simple et très fluide. Nous devons établir le planning et Liantis fait le reste. Le deuxième grand avantage réside dans le fait que nous prenons beaucoup moins de risques sur le plan juridique. Liantis est l’employeur officiel, ce qui est synonyme pour nous d’une plus grande tranquillité d’esprit au moment d’entamer le festival. En cas de contrôles, nous savons que tout est en ordre. »
Des flexi-jobistes motivés
Jusqu’à l’année dernière, les travailleurs temporaires au festival Polé Polé étaient des étudiants jobistes, mais les choses pourraient changer à partir de cette année. « Nous travaillons déjà avec des flexi-jobistes dans nos cafés. Pour les festivals, ce n’était pas possible parce que nous relevons d’une autre commission paritaire. Quand le système a été étendu au secteur événementiel, nous avons directement convenu avec Liantis que si nous trouvions des flexi-jobistes, nous ferions également appel à eux », explique encore Jannick De Vogelaere.
Jannick De Vogelaere sait d’expérience que cet élargissement est d’ores et déjà un point positif pour Polé Polé. « Nous sommes totalement favorables à l’engagement de flexi-jobistes. Ils coûtent un peu moins cher que les salariés normaux – même s’ils coûtent plus cher que les étudiants – et en général, ils sont très motivés. Ils ont déjà un job à temps plein et veulent gagner un complément de revenu. Comme ils sont souvent plus mûrs, ils manifestent aussi une réelle envie de travailler. »
