Politique du personnel

Wim Roels (Cycle Valley) : on ne passe pas tout seul à la vitesse supérieure

Rédigé par Martijn Vanhinsberg | 05 février 2020

Une fois que votre affaire tourne à plein régime, vous vous retrouvez tôt ou tard confronté à un choix de taille : engager du personnel et vous agrandir, ou continuer seul. Une décision que Wim Roels (50) de Cycle Valley à Dilbeek n'a pas tardé à prendre. Il a résolument opté pour la croissance. Au bout de quatre ans, il a engagé son troisième collègue. « Un challenge, mais aussi une décision bénéfique pour mon entreprise. »

Une ambition

Des files, des files et encore des files. En tant que responsable des ventes au sein d'une multinationale, Wim perdait chaque jour beaucoup de temps au volant de sa voiture de société. Il y a quatre ans, c’est au cours de ces trajets ennuyeux qu'il a mûri son idée de fonder sa propre entreprise. « Si seulement j'avais un vélo d'entreprise au lieu d'une voiture. C'en serait fini des embouteillages. Mais je voudrais bénéficier du même service qu'avec une voiture de fonction. Un pneu crevé ? Une solution immédiate. Un entretien ? Réglé sur-le-champ. C'est ainsi que Cycle Valley a vu le jour, il y a trois ans. »

Cycle Valley fournit aux entreprises des vélos (électriques) assortis d’un service complet : du conseil aux assurances adéquates, en passant par la maintenance. Wim a fait ses premiers pas dans ce domaine en tant qu'indépendant à titre complémentaire. Après quelques mois seulement, il a ressenti le besoin d'exercer son activité à titre principal. Il a renoncé à la sécurité de son emploi fixe et s'est lancé dans l'aventure.

« Un choix que je n'ai pas regretté un seul instant. Dès le début, j'ai ressenti une sorte d’ambition : celle de développer mon idée et de la mettre sur le marché. L’ambition de montrer aux entreprises la valeur ajoutée du vélo et d'en informer leurs collaborateurs. » L'enthousiasme de Wim s'est vite révélé contagieux. Cycle Valley compte désormais parmi ses clients de grands noms tels que le Parlement européen, Bpost et l'UZ Brussel.

 

Plus de mains

Au bout d'un an déjà, Wim a remarqué qu'il ne pouvait plus abattre le travail tout seul.

« J'avais l’impression d'être un frein pour le développement de mon entreprise. Ce fut un moment-clé. Engager quelqu'un et booster la croissance de mon affaire, ou faire du surplace ? »

Wim a rapidement tranché. Il voulait porter son entreprise à un niveau supérieur. Des renforts étaient donc nécessaires.

Une fois cette question tranchée, Wim a pensé stratégie. « Qu'est-ce que je vais faire entièrement moi-même et qu'est-ce que je peux confier à un collègue ? Un choix qui n'était pas évident, mais j'ai réussi à élaborer des paquets de tâches bien définis. Je savais, par exemple, que je cherchais un collaborateur vente à temps plein pour les régions d'Anvers et du Limbourg. De plus, je voulais une personne qui dispose déjà d'une certaine expérience de sorte qu'elle serait rapidement intégrée. Grâce à mon réseau, j'ai trouvé Pieter : un trentenaire qui disposait d'une expérience en tant que vendeur chez un marchand de vélos. »s de mains

 

Coûts et administration

Lorsque vous devenez employeur, c'est tout un nouveau monde qui s'ouvre à vous. Et vous êtes submergé de questions. Quel est le coût d'une première embauche ? Et quelles vont être mes obligations administratives ? « J'ai sous-estimé ce qui m'attendait. En tant que nouvel employeur, vous ne connaissez pas cette législation spécifique. Vous pouvez, par exemple, bénéficier de réductions ONSS lors d'une première embauche. Pour toutes ces questions, je préfère faire appel à des experts. J'ai heureusement pu me tourner vers mon conseiller clientèle chez Liantis : il m'a fourni des informations concrètes et m'a conseillé. »

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Wim n'est pas prêt d'oublier ce premier calcul salarial, mais il n'était pas encore au bout de ses peines. « Soudain, il me fallait une assurance accidents du travail et je devais désigner un conseiller en prévention interne. Tout cela était nouveau pour moi. Au début, ma première question a été : qu'est-ce qui est obligatoire ? J'ai immédiatement réglé ces différents aspects. Pour tous les aspects secondaires, j'ai pris mon temps. J'ai assisté à des séances d'information et demandé conseil à des experts. J'ai ainsi pu me fixer des priorités. »

 

People manager

Wim a rapidement trouvé son merle blanc. Mais avoir un bon candidat sur le papier ne signifie pas nécessairement que le courant passera sur le terrain. « Je ne me suis jamais inquiété. Nous nous sommes vus quelquefois à l'avance et j'avais un sentiment de confiance. J'ai consacré du temps aux rencontres pour voir si ça collait entre nous. Par ailleurs, je ne suis pas quelqu'un qui doit tout contrôler : je sais déléguer et je savais que Pieter serait à la hauteur. S'il a des questions, il peut toujours venir me voir. Et ça, il le sait. »

Aujourd'hui, l'équipe de Wim se compose de trois collègues : un collaborateur fixe, un indépendant et une personne qui suit une formation sur le terrain dans le cadre d'un contrat FPI. Le gérant reconnaît que son stress a augmenté depuis ces embauches.

« J'assume la responsabilité finale et je veux que tout se passe bien pour chacun. Un défi permanent, mais voir son entreprise évoluer, c'est vraiment agréable. »

 

Une organisation bien huilée

Wim entend poursuivre cette croissance au cours des prochaines années. « Notre ambition est de faire de Cycle Valley la référence belge d'ici deux ans. Pour soutenir cette croissance, je devrai certainement engager une personne qui se chargera du backoffice de la vente. Je veux aussi miser sur l'efficacité. J'envisage d'automatiser les processus pour que tout se passe de façon harmonieuse et plus structurée.

Wim n'est jamais à court d'idées lorsqu'il s'agit d'innover. « Qui sait, je vais sans doute avoir dans l'avenir une vision qui me permettra de mettre sur pied un projet concret (rire). Dans les toutes prochaines années, je vais me concentrer sur Cycle Valley et développer mon concept au maximum. Car l’ambition qui m'animait il y a quatre ans ne fait que croître ! »