« Lorsqu’un déclic se produit en nous, il faut s’écouter et agir »

L’histoire entrepreneuriale de Jenne Uyttersprot est empreinte de passion et de persévérance. Bien que ses débuts en tant que podologue indépendante ont été laborieux, cette jeune femme de 21 ans originaire d’Alost fait preuve de persévérance et envisage son avenir avec optimisme. « Au début, c’était compliqué, mais petit à petit, l’affaire se développe, on se fait un nom, et avec une bonne dose de motivation et d’enthousiasme, tout finit par rentrer dans l’ordre ! »

Spécialiste des pieds, alias podologue

La podologie est une spécialité dans le secteur de la médecine qui permet d’identifier les causes des problèmes de pieds et de les traiter le cas échéant. S’il s’agissait, jusqu’à très récemment, d’une spécialité peu connue, elle est en plein essor en 2022. Pour sa part, Jenne montrait déjà de l’intérêt pour ce domaine dès son plus jeune âge. « Je porte des semelles dans mes chaussures depuis l’âge de dix ans. Je crois que la podologie suscitait déjà quelque chose en moi à l’époque. En grandissant, j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à ce sujet. L’intérêt n’a cessé de croître et m’a incitée à choisir spécifiquement cette formation de bachelier », explique Jenne.

Un choix qu’elle n’a jamais regretté et qu’elle a fait en toute connaissance de cause. Elle savait que la profession s’exerçait principalement à titre indépendant dans notre pays, mais cela ne l’a pas freinée. Loin de là.

Des débuts difficiles…

« J’ai toujours rêvé d’être indépendante », raconte Jenne. En octobre 2021, elle a sauté le pas et s’est lancée comme indépendante. « Mon partenaire avait choisi de se lancer en tant qu’indépendant par le biais de Liantis, dont il ne faisait que des éloges, alors j’ai décidé de faire le même choix et je ne le regrette nullement.
Liantis est très accessible et m’a permis d’assurer un démarrage facile et sans accrocs ».

Cependant, la période qui a suivi ne fut pas de tout repos. « C’était tout sauf évident au début », raconte Jenne. Outre son travail dans son propre cabinet, elle travaillait deux jours par semaine chez un autre podologue indépendant. Selon Jenne, c’est une bonne solution lorsque l’on commence dans le métier ; cela permet d’acquérir de l’expérience et de garantir une certaine sécurité. « Se faire un nom, ce n’est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain, tout comme un agenda : il ne peut pas être tout de suite rempli. Tous les débuts sont difficiles et chaque jour m’apporte de nouvelles leçons. Je n’attribue certainement pas cela au coronavirus, car l’on peut reporter indéfiniment le lancement de son entreprise. Je ne pense pas qu’il y ait une “bonne” période pour se lancer. Il suffit de s’investir “à fond” et de prendre la situation comme elle vient, étape par étape. Et petit à petit, l’affaire se développe, on se fait un nom, et avec une bonne dose de motivation et d’enthousiasme, tout finit par rentrer dans l’ordre ! »

… un bel avenir

Jenne envisage l’avenir avec optimisme. Les débuts compliqués ne l’ont pas empêchée de donner le meilleur d’elle-même. « Mon cabinet se développe chaque jour et les retours positifs me permettent de tirer une satisfaction de mon travail. Cela me motive à travailler encore plus et à m’améliorer constamment. Désormais, tout se déroule sans problème et j’attends avec impatience de voir ce que me réserve l’avenir. »

Jenne nous confie qu’entre-temps, elle a acheté avec son partenaire une maison dont elle souhaite transformer une partie en cabinet entièrement équipé. « S’il devait y avoir un autre rêve à concrétiser, ce serait d’un jour me lancer dans une activité complémentaire, à savoir ouvrir un magasin de chaussures », dit Jenne en riant. « Un endroit où nous pourrions aider les patients et les clients de A à Z pour tous leurs problèmes et questions concernant les pieds. Une collaboration avec mon partenaire et peut-être un autre collègue-podologue : cela semble déjà formidable. Mais nous n’en sommes pas encore là. »

Poursuivre ses rêves, se lancer dans l’aventure et aller jusqu’au bout : tout cela faisait partie du programme de Jenne l’année dernière. « Donner des conseils ciblés aux patients et pouvoir vraiment les aider : c’est ce qui m’anime. Je tire une incroyable satisfaction de mon travail, et j’espère pouvoir continuer à le faire pendant longtemps. »