Les contrats de travail peuvent contenir des accords concrets concernant par exemple l’ancienneté, la formation et la concurrence. Nous passons en revue les cinq clauses les plus courantes et leur conditions – souvent régies par la loi.
Les travailleurs qui ont acquis une certaine ancienneté auprès de leur ancien employeur, soutiennent souvent qu’ils peuvent faire valoir cette ancienneté constituée auprès de leur nouvel employeur. Grâce à cette mesure, ils peuvent démarrer avec un salaire plus élevé dans la nouvelle entreprise.
Si vous envisagez d’inclure une clause d’ancienneté dans le contrat de travail, convenez bien clairement avec votre travailleur ce que couvre l’ancienneté.
Vous pouvez inclure dans le contrat de travail une clause spéciale concernant les droits de propriété de textes écrits, photos, inventions, etc. Il existe cinq types de législations dont il faut tenir compte :
La clause de concurrence (souvent aussi appelée clause de non-concurrence) est une clause par laquelle le travailleur promet, après avoir quitté l’entreprise, de ne pas exercer d’activités similaires pendant un certain temps. Une clause de concurrence valable doit répondre à certaines conditions :
De plus, la clause de concurrence est limitée dans le temps et ne peut être invoquée si le contrat de travail prend fin endéans les six premiers mois. Elle est également nulle si l’employeur met fin au contrat sans motif grave ou si le travailleur rompt le contrat et donne sa démission pour motif grave.
Si en tant qu’employeur, vous ne souhaitez pas utiliser la clause de concurrence, vous devez en avertir le travailleur endéans les 15 jours suivant la fin du contrat, par écrit (et de préférence par envoi recommandé).
Une clause d’exclusivité est une clause par laquelle le travailleur s’engage à prester toute son activité pour le compte de l’employeur et à ne pas exercer d’autres fonctions.
Attention, une telle clause vous permet uniquement interdire à un travailleur d’exercer des activités concurrentielles ou des activités qui entravent l’exécution correcte du contrat de travail.
Interdire toute autre activité professionnelle est contraire à la liberté de travail et à la liberté individuelle.
En tant qu’employeur, vous pouvez toujours investir pendant le contrat de travail dans des écolages spécifiques ou dans la formation de travailleurs. Afin de garantir cet investissement, vous pouvez convenir avec votre travailleur qu’il continue à travailler chez vous pendant une certaine période après la formation.
Si le travailleur quitte l’entreprise avant le délai convenu, il doit rembourser à l’employeur une partie des frais de formation. Une telle convention reprise dans le contrat de travail est une clause de formation.
Pour être valable, une clause de formation doit remplir certaines conditions :
Si vous souhaitez ajouter une clause de formation au contrat de travail, vérifiez d’abord si la formation répond à toutes les conditions et assurez-vous que l’ajout soit fait au plus tard au début de la formation dont traite la clause.
Selon la fonction et la situation de votre travailleur, vous pouvez ajouter certaines clauses. Consultez la législation applicable et assurez-vous que tout soit consigné par écrit. Si vous avez des questions relatives à la rédaction d’un contrat de travail, consultez le site internet du SPF emploi pour de plus amples informations ou demandez conseil à votre secrétariat social.
Téléchargez ici gratuitement le livre électronique. Celui-ci renferme tout ce que vous devez savoir : du coût du recrutement au profil de fonction, en passant par la rédaction d'un texte d’offre d’emploi et les documents et obligations légales.