Ceux qui habitent dans la région du Limbourg auront sans doute déjà entendu parler de Sthep. Cette organisation ambitieuse propose, outre un service de nettoyage, un service d’aide familiale et travaille avec des personnes issues de différents groupes à risque. Sthep aborde également les choses d’une façon totalement différente par rapport à ses concurrents. Et le résultat n'est pas mal ! Après plusieurs années de croissance mesurée et d’investissement soutenu dans le bien-être des collaborateurs, Sthep a remporté le prix Liantis dans la catégorie politique du personnel. Lisez ici comment ils y sont parvenus.
Sthep se distingue par son offre d’une structure fixe à ses collaborateurs. Les aides-ménagères travaillent chaque semaine et tout au long de l’année chez leurs familles attitrées. Et les accompagnateurs professionnels assurent un encadrement de qualité. Leur position unique est encore renforcée par une approche centrée sur la qualité, la continuité du service et le respect mutuel. Dans cette entreprise d’économie sociale, le bien-être des travailleurs est donc une priorité.
Wendy Janssen, cadre chez Sthep, nous explique : « Nous accompagnons nos aides-ménagères pour qu’elles deviennent un soutien indispensable dans le ménage. Nous offrons une structure fixe, mais nous attendons en échange une certaine honnêteté, de la discrétion et un travail de qualité. Nous devons en outre, comme nos clients, pouvoir compter sur elles. »
Les accompagnateurs professionnels de Sthep encadrent les collaborateurs dès le premier jour. Après un accueil chaleureux, ils sont mis au courant des tâches et informés des ménages où ils apporteront leur aide. Les accompagnateurs prévoient également un parcours de formation, notamment sur des techniques de nettoyage spécifiques, l’ergonomie, l’organisation du travail et les premiers secours. Ils constituent un interlocuteur fixe pour chaque collaborateur, ils interviennent dès que des problèmes se posent et jouent si nécessaire un rôle de médiateur.
« Les accompagnateurs professionnels encadrent une équipe d’aides-ménagères et les familles auprès desquelles elles travaillent. Chaque travailleur a son interlocuteur et développe ainsi une relation de confiance », explique Wendy.
Ce système d’accompagnateurs professionnels contribue en outre à accroître dans une certaine mesure l’investissement personnel des collaborateurs. L’accompagnement mis en œuvre a pour effet de réduire l’absentéisme et de faciliter la communication en cas de problèmes.
Pour une entreprise d’économie sociale, une politique RH forte et humaine est essentielle. Un travail de femme de ménage ou d’aide-ménagère étant un job plutôt individuel, Sthep organise également des événements pour permettre aux collaborateurs de renforcer leurs contacts mutuels.
« Certains travailleurs n’aiment pas avoir des clients fixes et optent pour un système plus souple chez nos concurrents. Notre politique RH est très intensive. L’accompagnement professionnel bénéficie de nombreux moyens. Chez Sthep, nous défendons cette approche unique depuis 13 ans. Nous n’enregistrons de ce fait pas de croissance rapide, mais nous parvenons à poursuivre nos objectifs sociaux et nous sommes jusqu’ici une entreprise totalement saine. Sthep ne veut pas forcément être une grande entreprise, mais vise l’excellence dans ce que nous faisons », explique Wendy.
Bien que l’objectif principal de Sthep ne soit pas sa croissance, l’entreprise s’en sort très bien dans ce domaine. Le faible taux d’absentéisme, l’investissement personnel important des collaborateurs et une satisfaction de la clientèle tout aussi grande ont même permis à Sthep d’ouvrir il y a peu une deuxième agence – avec succès ! L’entreprise n’exclut donc pas le lancement d’autres projets visant à promouvoir l’emploi dans l’avenir pour créer encore plus de différenciation au sein de l’organisation.
L’entreprise a par ailleurs déjà été récompensée à plusieurs reprises. Elle a notamment remporté un prix Liantis. Que peuvent apprendre les autres entreprises de Sthep ? « Que suivre une voie difficile peut aussi être une réussite », conclut Wendy.