C’est une période chargée et vous aimeriez avoir une aide supplémentaire, sans devoir pour autant payer les frais importants y afférents ? Heureusement, il existe trois statuts financièrement avantageux. Vous parviendrez ainsi à passer les vacances d’été animées ou les week-ends mouvementés sans mettre à mal vos finances.
Les étudiants jobistes sont intéressants durant les vacances en particulier, mais aussi pendant les autres périodes de l’année. Ils sont utiles pour affronter les périodes de pic de travail ou remplacer temporairement des collaborateurs fixes. Mais qui peut travailler comme étudiant jobiste et combien cela vous coûte-t-il ? Voici un aperçu des règles.
Le secteur d’activité de votre entreprise détermine le salaire de l’étudiant jobiste. Celui-ci a donc au moins droit au salaire barémique fixé. En outre, l’étudiant jobiste peut prétendre à une intervention dans les frais de déplacement domicile-lieu de travail ou à d’autres indemnités éventuellement prévues en fonction du secteur.
Faire appel à un étudiant jobiste s’avère très économique :
Le seul inconvénient ? Dès que le quota annuel de 600 heures est dépassé, le taux ONSS réduit ne s’applique plus. En d’autres termes, soit vous conservez votre étudiant expérimenté et vous payez le taux ONSS ordinaire de 32 %, soit vous faites appel à plusieurs étudiants jobistes.
Attention : pour pouvoir bénéficier de la cotisation de solidarité avantageuse, vous devez établir au préalable une déclaration Dimona « STU » pour déclarer les heures prestées . En outre, l’étudiant doit travailler dans le cadre d’un contrat d’occupation d’étudiant et il lui est interdit de travailler pendant les moments où sa présence est obligatoire à l’école. En tant qu’employeur, vous devez pouvoir prouver le statut d’étudiant à l’aide de la preuve d’inscription de l’école.
2. Recourir au système des flexi-jobs dans les secteurs de l’horeca et de la vente au détail
De nombreux secteurs peuvent faire appel aux flexi-jobbers, qui sont particulièrement populaires dans les secteurs de l’horeca et de la vente au détail. Les faibles cotisations patronales et la déductibilité des frais rendent cette option abordable. Vous trouverez ici toutes les conditions et formalités relatives aux flexi-jobs dans une vue d’ensemble unique.
Combien les travailleurs flexi-job vous coûtent-ils en tant qu’employeur ?
En 2025, lorsque vous faites appel à un travailleur flexi-job, vous ne payez que 28 % de cotisations patronales. Pas de charges sociales supplémentaires, pas de factures imprévues : le montant annoncé est bien celui que vous payez.
En d’autres termes, vous pouvez voir facilement si un travailleur supplémentaire vous permet de booster votre chiffre d’affaires, sans avoir à vider votre épargne ou plonger votre entreprise dans le rouge. De plus, les flexi-jobs vous offrent une plus grande marge de manœuvre lorsque votre entreprise fait face à des pics d’activité inattendus, le tout sans tracasseries et sans risques.
Le flexi-salaire, les flexi-indemnités, le pécule de vacances et la cotisation patronale spéciale peuvent être déclarés comme frais déductibles.
Conseil : vous envisagez d’engager votre premier collaborateur, mais vous hésitez encore ? Dans ce cas, le système des flexi-jobs peut être une bonne solution intermédiaire pour tester la responsabilité d’employeur. Téléchargez ici notre e-book gratuit « Flexi-jobs : l’étape intelligente avant de recruter votre premier collaborateur ».
Un flexi-job se prête idéalement à l’occupation flexible d’un travailleur durant les périodes de pic de travail. Ce statut est financièrement avantageux parce que les cotisations patronales sont limitées à 25 % seulement. Le flexi-salaire, les flexi-indemnités, le pécule de vacances et les cotisations spéciales à charge de l'employeur peuvent par ailleurs être déclarés comme un coût déductible.
Le principal inconvénient est que vous ne pouvez occuper les flexi-jobistes que dans certains secteurs et qu’il convient de respecter les conditions.
Vous envisagez d’occuper un flexi-jobiste dans votre entreprise ?
àTéléchargez un aperçu de toutes les conditions et examinez le coût total de ce statut.
Vous êtes employeur dans l’horeca, l’agriculture ou l’horticulture et vous faites face à une période exceptionnelle de pic de travail ? Les travailleurs occasionnels ou « extras » constituent également une solution possible.
Pour faire appel à un travailleur occasionnel, vous devez conclure un contrat de travail à durée déterminée, avec une limite de 2 jours de travail successifs. Votre travailleur occasionnel peut alors vous prêter main-forte pendant 50 jours de travail au maximum.
Les travailleurs occasionnels ont droit au salaire barémique applicable dans votre secteur. En outre, ils se constituent des droits sociaux.
Les travailleurs occasionnels sont la solution idéale pour vous aider durant des périodes courtes, plus chargées.
Attention : en tant qu’employeur, vous ne pouvez faire appel à des travailleurs occasionnels que pendant 200 jours par an au total. En outre, cette option s’avère plus onéreuse qu’un flexi-jobber.
Dans le cas de la déclaration Dimona « horaire », les cotisations ONSS sont calculées sur un forfait de 10,89 euros par heure entamée (montant à partir du 1er avril 2025) (à majorer de 8 % pour les ouvriers), avec un maximum de 6 fois ce forfait horaire, soit 65,34 euros/jour. Dans le cas de la déclaration Dimona « journalière », les cotisations ONSS sont calculées sur un forfait de six fois le forfait horaire, soit 65,34 euros pour un bloc journalier (montant à partir du 1er avril 2025) (à majorer de 8 % pour les ouvriers).
Vous aimeriez faire appel à un collaborateur supplémentaire pour votre entreprise, mais vous ne savez pas quel est le meilleur choix ? Faites le test sans plus attendre et découvrez le statut qui vous correspond le mieux. Vous avez urgemment besoin d’aide ? Dans ce cas, contactez-nous dans les plus brefs délais.