Dans certains secteurs, le printemps est une période intense et l'été promet lui aussi d'être chargé. Un coup de main supplémentaire est souvent le bienvenu pendant ces périodes. Heureusement, il existe plusieurs possibilités d'engager temporairement des renforts.
Il existe différents types d'emploi temporaire. Nous passons en revue quelques statuts spécifiques.
Le travail d’étudiant est l’option la plus avantageuse financièrement. Il n'est évidemment réservé qu’aux étudiants, ce qui rend la main-d'œuvre disponible limitée.
Par « étudiants », il faut entendre les personnes qui sont inscrites dans un établissement d'enseignement et qui n'ont pas arrêté leurs études. Les études doivent constituer l’activité principale et le travail d’étudiant est donc une activité secondaire.
Toutefois, certaines catégories d’étudiants ne peuvent pas être occupés sous contrat de travail d’étudiant :
Les étudiants bénéficient d'une protection spéciale et doivent de ce fait être liés par un contrat de travail d’étudiant écrit. Ils perçoivent au moins le salaire barémique, mais ne paient pas de cotisations ONSS ordinaires. Pendant 600 heures par an, ils bénéficient d'une cotisation de solidarité avantageuse et ne paient pas de précompte professionnel, du moins dans la mesure où ils ne travaillent pas pendant les périodes où leur présence est obligatoire à l’école.
Cette cotisation de solidarité est égale à 5,42 % pour l'employeur et à 2,71 % pour l'étudiant. Vous déclarez les heures sous cotisation de solidarité via une Dimona STU.
L'avantage des flexi-jobbers est qu’ils peuvent être occupés de manière très flexible. Pour l'employeur, il s’agit d’un statut avantageux. Seuls les travailleurs qui ont déjà un emploi principal ou les pensionnés peuvent effectuer un flexi-job. Ils doivent remplir un certain nombre de conditions au cours du trimestre du flexi-job et du troisième trimestre qui précède le flexi-job.
Les conditions à remplir par le flexi-jobber au trimestre T-3, c’est-à-dire le troisième trimestre précédant le trimestre du flexi-job, sont les suivantes :
Le travailleur passe-t-il d’une occupation à temps plein au trimestre T-4 à une occupation à 4/5e temps au trimestre T-3 ? Dans ce cas, un flexi-job n’est possible qu‘à partir du trimestre T+2.
Les conditions à remplir par le flexi-jobber au trimestre T sont les suivantes :
Outre un contrat journalier oral ou un contrat de travail écrit pour une durée déterminée ouun travail nettement défini, les parties doivent également établir un contrat-cadre écrit dans lequel elles concluent à l'avance certains accords, par exemple concernant le flexi-salaire.
Vous déclarez l’occupation flexi-job via une Dimona FLX et vous enregistrez les prestations du travailleur flexi-job :
Un travailleur flexi-job perçoit un flexi-salaire qui se compose d’un salaire de base, éventuellement majoré des flexi-indemnités. Le salaire de base est au moins équivalent au salaire horaire barémique applicable à la fonction et est fixé par CCT. Dans l’horeca, un salaire minimum de 11,19 euros/heure peut toujours être appliqué. Le flexi-salaire ne peut pas dépasser 150 % du salaire de base.
En tant qu'employeur, vous payez une cotisation patronale de 28 % pour un travailleur flexi-job. Le flexi-jobber lui ne paie ni cotisations sociales ni impôts. Pour les pensionnés, l’exonération fiscale est illimitée. Pour les non-pensionnés, l’exonération fiscale ne s’applique à partir de 2024 qu’à la première tranche de 12 000 euros sur une base annuelle.
Les travailleurs occasionnels et les travailleurs saisonniers ne peuvent être occupés que dans certains secteurs. Il existe par exemple les extras dans l'horeca, les travailleurs saisonniers dans l'agriculture et l'horticulture, et les travailleurs occasionnels dans le secteur des pompes funèbres. Des conditions sectorielles spécifiques s’appliquent à chacun de ces types de travailleurs occasionnels. Tous ces travailleurs doivent être déclarés via une Dimona EXT.
Si vous ne souhaitez pas engager des renforts, vous pouvez aussi faire prester des heures supplémentaires à vos travailleurs permanents. Il est question d’heures supplémentaires dès que ces prestations dépassent la limite applicable au temps plein.