Trouver les bons travailleurs n’est pas une sinécure, et les garder encore moins. Rien de plus logique, puisqu’avec leurs connaissances techniques et leur expérience, ils sont fort prisés. Par ailleurs, dans un marché avec une offre limitée, la concurrence se rue littéralement sur ces mêmes profils. Et si elle leur offre un meilleur salaire, vous aurez de grandes chances de les voir vous passer sous le nez.
Faut-il vraiment disposer du plus gros capital pour composer l’équipe fixe idéale ? Eh bien, non. Une rémunération plus judicieuse et des mesures fiscales flexibles vous permettent déjà de bien vous entourer. Voici un aperçu des mesures les plus intéressantes qui vous permettent de recruter plus facilement les bonnes personnes et de les garder le plus longtemps possible.
La concurrence est rude. Les chiffres le montrent : 36 % des sociétés ne reçoivent que trop peu de réponses à leurs offres d’emploi. Et si elles reçoivent des candidatures, elles proviennent souvent de candidats qui ne disposent pas de l'expérience ou des bagages requis. Par conséquent, les travailleurs et les profils techniques qualifiés restent en tête de la liste des métiers en pénurie.
Plus l’entreprise est grande, plus la problématique se fait sentir. D’après une étude, les grandes entreprises ont deux fois plus de mal à recruter du personnel que leurs collègues qui occupent moins de 250 personnes. La raison ? Les grandes entreprises considèrent un emploi vacant comme un trou à combler au plus vite et cherchent un collaborateur qui correspond parfaitement à la description de l’offre. Dans la pratique, ces profils sont bien évidemment rares, chose qu’ont mieux comprise les petites PME. Elles adaptent plus facilement leur entreprise au candidat alors que les grandes boîtes abandonnent dès que le candidat ne répond pas à chaque critère.
Les PME ont d’ailleurs une petite longueur d’avance dans un autre domaine également. Elles sont le plus souvent ancrées au niveau local et peuvent ainsi éviter de longs déplacements à leurs travailleurs.
Demandez aux jeunes travailleurs de participer aux relations publiques via leurs médias sociaux. En partageant par exemple les offres d’emploi sur leurs murs personnels, ou en racontant pourquoi ils aiment travailler chez vous. Leur réseau et leur enthousiasme peuvent augmenter la force de votre message et vous permettent de connaître les points forts de votre société pour la prochaine génération de travailleurs.
Pensez aussi à accueillir à bras ouverts les stagiaires et les participants au plan de formation-insertion. Ils sont, au final, les travailleurs de demain et connaîtront votre entreprise sur le bout des doigts une fois diplômés.
Un salaire comme base, accompagné d’avantages
Qui dit salaire, pense le plus souvent uniquement au montant qui est versé sur le compte bancaire en fin de mois. Mais la loi offre d’autres méthodes pour rémunérer le travail acharné que fournissent les travailleurs. Des méthodes qui sont également fiscalement intéressantes pour vous. Par exemple, en prenant en partie en charge les coûts quotidiens de vos travailleurs.
Les chèques-repas sont un exemple qui a la cote : ils vous permettent d’adoucir la facture de courses ménagères de vos travailleurs. Vous pouvez également indemniser les frais de déplacement domicile - lieu de travail de vos travailleurs, prévoir des allocations familiales supplémentaires ou encore offrir un bonus salarial. Il ne s’agit là que d’une petite sélection des possibilités que propose l’éventail sans cesse grandissant de mesures fiscales flexibles que vous pouvez offrir à votre équipe.
Répondre aux périodes chargées en optant pour des heures supplémentaires est souvent une solution onéreuse. Préparez-vous donc minutieusement aux périodes de pointe si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises.
Si vous devez demander à un collaborateur fixe de prester des heures supplémentaires, sachez que chaque collaborateur au sein de votre entreprise peut prester jusqu’à 120 heures supplémentaires volontaires par an, ces heures étant exonérées du précompte professionnel à hauteur de 41,25 %, un montant que vous devez payer normalement.
Vous pouvez bien évidemment répondre à ces périodes de pointe en faisant appel à des indépendants ou à des travailleurs intérimaires. Veillez dans ce cas à communiquer clairement avec votre équipe de collaborateurs fixe.
Veillez à ce que vos collaborateurs puissent s’éclipser plus souvent du travail en période calme, de manière à ce que chacun soit à nouveau en pleine forme pour se charger des périodes de pointe. Vous n’avez pas souvent ce genre de surprises ? Optez dans ce cas pour le système de la petite flexibilité. Il vous permet d’adapter ponctuellement l’horaire hebdomadaire de vos travailleurs lorsqu’il y a beaucoup ou peu de travail : travailler quelques heures de plus ou de moins.
Vous voulez plus de flexibilité au niveau des horaires ? Optez dans ce cas pour le système de la grande flexibilité. Le système de la petite comme de la grande flexibilité est toutefois lié à une série de règles.
Appliquer ces mesures peut être un réel défi et certaines options demandent un peu plus de travail que d’autres. Mais avec la plupart de ces solutions, votre retour sur investissement est assuré. Car trouver et garder les travailleurs sont deux éléments cruciaux pour une entreprise.
Vous souhaitez en savoir plus à propos des avantages que présentent ces mesures flexibles ?