Kelly est conseiller en prévention interne à l’hôpital az West de Furnes depuis neuf mois. Commencer à travailler dans une organisation de cette envergure n’est pas une mince affaire. Elle nous raconte comment elle a procédé. « Il est très important d’impliquer d’autres personnes. Cela permet d’obtenir de meilleurs résultats et évite le travail isolé. En fin de compte, nous avons tous le même objectif : faire en sorte que les gens se sentent bien et en sécurité au travail. »
Approche pleinement axée sur l'humain
Kelly a débuté sa carrière en tant que collaboratrice administrative au service d’état civil de la commune d’Ingelmunster, où elle occupait également la fonction de personne de confiance. C’est de ce rôle qu’a germé son envie de devenir conseiller en prévention interne. « Le contact social est un aspect qui a toujours été prépondérant dès le début de ma carrière. Je voulais avoir un emploi axé sur l’humain, qui me permettrait de prendre soin des gens et me donnerait le sentiment d’aider les autres. Cela a toujours été important pour moi, » raconte Kelly.
Elle a ensuite travaillé pour la police locale de Furnes en tant que collaboratrice polyvalente. Étant donné son expérience en tant que personne de confiance, elle s’est rapidement vu proposer le poste de conseiller en prévention. Peu de temps après, elle assumait également ce rôle pour la Ville de Furnes. Du jour au lendemain, elle a dû veiller au bien-être de pas moins de 500 collaborateurs.
Kelly revient sur ce moment de sa carrière : « Le travail de conseiller en prévention va bien au-delà de l’aspect psychosocial. Je dois entretenir mes connaissances sur de nombreux sujets. C’est pourquoi j’ai décidé de me consacrer entièrement à mon travail de conseiller en prévention pour la Ville de Furnes. J’ai pu donner un nouveau souffle à la politique de prévention et de bien-être de l’organisation. Un défi passionnant qui m’a permis d’entrer en contact avec des professions et des secteurs divers. »
Un nouveau défi
Il y a un an, le conseiller en prévention de l’hôpital az West de Furnes est décédé subitement. « Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Quelque 800 personnes travaillent au sein de l’az West. Une organisation d’une telle envergure ne peut donc pas se passer de conseiller en prévention, d’autant plus que le travail en hôpital implique davantage de risques spécifiques en matière de prévention et de bien-être. »
Kelly a eu l’opportunité de rejoindre l’az West, où elle travaille maintenant depuis plus de neuf mois.
« J’ai pu compter d’emblée sur Liantis pour m’apporter le soutien nécessaire. Christa et Karolien, toutes deux conseillers en prévention sécurité du travail chez Liantis, ont pris contact avec moi peu de temps après mon entrée en service au sein de l’az West. Elles m’ont consacré beaucoup de temps et ont tout fait pour m’accompagner au mieux. Le Dr Maeyaert a également joué un rôle crucial. Je leur en suis encore très reconnaissante. »
Structure
Tout comme dans son travail pour la Ville de Furnes, au sein de l’az West, Kelly a relevé le défi de mettre en place une politique de prévention et de bien-être. Elle explique comment elle a procédé :
« Dans mon travail de fin d’études pour l’obtention du titre de conseiller en prévention niveau 2, je me suis basée sur le check prévention de Liantis. J’ai décidé d’appliquer ce check prévention au contexte de l’az West, » explique Kelly.
« J’ai examiné les points de la législation sur le bien-être auxquels l’organisation devait répondre. Je les ai ensuite transposés dans une check-list pour avoir un aperçu clair des éléments présents et manquants au sein de l’organisation. Cette check-list était nécessaire pour examiner la situation de l’az West en matière de prévention et de bien-être et pour fixer des priorités. Ces priorités ont ensuite servi de fondement au plan global de prévention/plan d’action annuel.
La check-list et les priorités que nous avons pu établir sur la base de cette liste me fournissent une structure et un repère dans mon travail. Bien sûr, le travail reste toujours imprévisible et, à tout moment, je peux recevoir un appel qui bousculera totalement ma journée. Mais c’est précisément ce qui le rend passionnant. J’aime la variété et je m’intéresse à tout. Ce travail est donc véritablement fait pour moi. »
Comme les bras d'une pieuvre
« L’organisation ne dispose pas d’autres conseillers en prévention. Pourtant, je ne travaille pas seule. Au contraire, je bénéficie du soutien de nombreuses personnes sans lesquelles je ne pourrais pas faire mon travail.
J’ai appris au cours de ma carrière qu’il est impossible de tout savoir et d’être expert en tout. C’est pourquoi j’aime beaucoup le principe de la pieuvre : chacun des bras de la pieuvre m’aide à faire mon travail correctement. Les experts internes de l’organisation et les experts externes de Liantis sont un parfait exemple de ces bras indispensables pour moi. Je fais très souvent appel à leurs connaissances et je peux toujours leur demander conseil. On a besoin de personnes ayant de l’expertise pour parvenir aux bonnes conclusions, » explique Kelly.
« En outre, le CPPT (Comité pour la prévention et la protection au travail) est un partenaire important au sein de l’organisation. Ses membres, qui comptent notamment les délégués syndicaux et les membres de la direction, sont le noyau dur qui prend les décisions définitives en matière de prévention et de bien-être. Je leur donne des conseils et j’ébauche une ligne directrice, mais au final, il est important qu’ils soutiennent la politique fixée. »
Le facteur de cohésion
« L’aspect le plus complexe du travail consiste à trouver le facteur de cohésion au sein de l’organisation pour collaborer en matière de prévention et de bien-être. J’ai rapidement constaté que certains collègues étaient prêts à apporter leur contribution et à unir leurs forces à cette fin.
Nous nous sommes concertés avec quatre services. Ensemble, nous avons instauré un thème annuel pour lequel nous mettons en place diverses activités et initiatives tout au long de l’année, allant des formations aux événements. Le thème de cette année est « les différences générationnelles », un sujet très actuel, surtout compte tenu du fait que nous allons tous devoir travailler plus longtemps. Nous avons déjà organisé un « after work » axé sur les thèmes de la « solitude » et du « soutien mutuel », ainsi qu’une séance photo pour les couples de l’organisation.
Cette initiative a été très appréciée par les collègues. Ce qui me réjouit le plus, c’est de voir l’étroite et excellente collaboration que nous avons avec les différents services pour ce projet. Je suis donc fière que nous ayons pu faire un grand pas en avant dans ce domaine en si peu de temps et qu’ensemble, nous puissions mettre l’accent sur le bien-être différemment au sein de l’organisation, » conclut Kelly.
