Les revers auxquels vous risquez d’être confronté dans votre vie personnelle et en termes de santé sont très nombreux. Or, ceux-ci peuvent compromettre la survie de votre propre entreprise et votre niveau de vie. Bon nombre de problèmes peuvent par ailleurs surgir au sein même de votre entreprise. Imaginons que votre établissement soit ravagé par un incendie ! Même si, d’un point de vue strictement juridique, rien ne vous oblige à contracter une assurance couvrant ce risque, il est généralement recommandé d’y recourir. Vous trouverez ci-dessous les principales assurances destinées aux entreprises.
Si vous disposez d’un établissement, mieux vaut souscrire une police incendie. Celle-ci couvre contre l’incendie non seulement le bâtiment mais aussi son contenu. Les dégâts causés par la grêle, l’eau et la neige, les attentats et bris de vitres sont également indemnisés. L’assurance incendie peut en outre garantir d’autres risques tels que le vol ou les pertes d’exploitation ainsi que la responsabilité civile immeuble (dommages causés aux tiers par les ascenseurs, antennes...).
Vous avez la possibilité d’échapper au principe de proportionnalité. Il suffit pour ce faire de compléter une grille d’évaluation lors de la souscription de la police. Cette grille permet à l’assureur de recalculer la valeur à neuf de l’immeuble. Si vous la complétez correctement, vous serez toujours intégralement indemnisé.
Veillez à prévoir, dès le départ, une couverture suffisante et à faire régulièrement adapter votre police incendie en fonction de l’augmentation du contenu. Songez-y même en cas de transformation ou de nouvelle construction. En cas de sous-assurance, le principe de proportionnalité est en effet appliqué. Si la valeur de vos locaux est de 250.000 € et si vous n’êtes assuré qu’à hauteur de 125.000 € (soit la moitié), vous ne serez indemnisé que pour la moitié des dégâts.
Toute personne est responsable de ses actes. Cette règle vaut pour le particulier qui emboutit la boîte aux lettres de son voisin et, bien entendu, aussi pour l’indépendant qui lors de réparations effectuées chez son client, laisse tomber le coûteux laptop de ce dernier. Le principe est simple. Quiconque commet une faute et cause de ce fait un dommage à autrui est considéré comme responsable et tenu à réparation du dommage subi qui peut être physique, matériel ou immatériel. Le dommage moral est dès lors également visé.
En tant qu’indépendant, vous êtes souvent responsable non seulement de vos propres actes mais aussi de ceux de vos travailleurs. Comme les dédommagements peuvent chiffrer, mieux vaut souscrire une bonne assurance.
Se couvrir contre des risques n’est pas une démarche gratuite. Avant même que vous ne vous en aperceviez, vous serez redevable de primes d’assurance pour un montant total non négligeable. Le montant de la prime varie en fonction de la nature et de l’étendue du risque.
La compagnie d’assurances fixe ses primes sur la base de statistiques. Tel qu’il ressort des statistiques, un couvreur court plus de risques d’avoir un accident qu’un gérant qui n’assume que des tâches de gestion. Une assurance ‘revenu garanti’ lui coûtera donc plus cher.
Au moment de la souscription de la police, l’assureur souhaite pouvoir correctement évaluer ses propres risques. C’est pourquoi le preneur d’assurance est généralement d’abord invité à compléter une proposition d’assurance dans laquelle il doit fournir, de manière rigoureuse et exacte, tous les renseignements utiles à l’assureur pour fixer le montant de la prime. Il importe de ne dissimuler aucune information parce que l’assureur peut, le cas échéant, refuser d’intervenir. En outre, une police d’assurance est un contrat qui, comme tout contrat, implique des droits et des devoirs.