Mattice nous en dit plus concernant son expérience en tant qu’étudiant-indépendant débutant et la raison pour laquelle il s’est lancé. « Pour l’instant, j’élabore des produits pour des clients, mais à l’avenir j’aimerais concevoir mes propres idées. »
Mattice Boets respire et vit la conception dans toutes ses facettes. Il s’intéresse à la conception et à l’architecture graphiques mais aussi à la création de bijoux et à l’art. Il a dès lors toujours opté pour des études créatives orientées conception. Après avoir suivi un bachelor en conception de produits industriels à la haute école Howest, il suit à présent un master en architecture à Londres même s’il convient de nuancer quelque peu.
« J’étudie à Londres mais depuis la maison. Pour être honnête, je n’y suis encore jamais allé, je vis donc une expérience très différente. Mais je suis quand même content de pouvoir poursuivre mes études. Je pourrais en soi me rendre à Londres mais il n’y a pas de cours en présentiel. C’est bien dommage mais peut-être que la situation changera d’ici l’été même si soyons honnêtes, il y a peu de chance », raconte-t-il.
Il a du talent, c’est certain ! Mattice a ainsi été récompensé dans le cadre de son projet de fin d’études à l’école d’art et a également déjà gagné plusieurs prix. Et pourtant les récompenses ne sont pas tellement importantes à ses yeux : « Chaque année, je tente d’atteindre un objectif donné. Il y a deux ans, je m’étais fixé l’A' Design Award and Competition. L’année dernière, j’ai suivi un stage chez Ross Lovegrove, un designer connu à Londres. Voilà le réel objectif que je devais atteindre cette année-là. Le fait de participer à des concours de conception était secondaire. Je m’oriente toujours vers ce qui m’intéresse vraiment. Dans ce cas-là, il s’agissait du master en architecture à Londres. Je préfère tenter de nouvelles aventures plutôt que de refaire à chaque fois la même chose. »
Mattice savait qu’il allait se lancer un jour ou l’autre comme indépendant. « Il y a quelques années, je pensais ouvrir dans cinq à dix ans mon propre studio de conception. Entre-temps, je suis déjà au travail car l'on m’a proposé des missions que je ne pouvais absolument pas laisser passer. »
Il ne regrette en rien son choix. « Le statut d’étudiant-indépendant me semblait être une bonne solution. Il ne m’a fallu que trois jours pour régler mon démarrage en ligne. Il s’agissait pour moi d’une étape tout à fait logique et appropriée ».
Aujourd’hui, il n’a pas besoin d'un comptable. « Il m’en faudra peut-être un à l’avenir mais pour l’instant, j’envisage d’accepter uniquement des missions qui durent quelques semaines ou quelques mois. Elles ne s’accompagnent donc pas de beaucoup de formalités administratives. J’ai créé une société unipersonnelle car je sais que je vais me charger de tout. Je n’ai donc pas non plus de frais de lancement supplémentaires », déclare-t-il.
Bon nombre de parents d’étudiants-indépendants ont des questions, des doutes et sont même sceptiques. Ce n’était pas le cas pour les parents de Mattice car ils sont tous deux indépendants. « J’ai facilement pu leur poser mes questions. Cela m’a véritablement aidé à me lancer comme indépendant. »
Dans son groupe d’amis, l’esprit d’entreprise est aussi très présent :
« Bon nombre de mes amis sont étudiants-indépendants mais dans une tout autre activité. Une personne est active dans la vente de vêtements et a même imaginé des concepts pour imprimer des vêtements. C’est vraiment très varié. »
« Je me concentre principalement sur la conception de produits, mais je travaille également comme concepteur graphique, créateur de bijoux et artiste. C’est très varié mais j’adore ! J’ai entre-temps accepté ma première mission graphique pour une société de New York. En ce moment, j’élabore des produits pour des clients, mais à l’avenir j’aimerais concevoir mes propres idées, » indique Mattice.
Comment il est arrivé chez Liantis ? « Mes parents et un bon ami à moi sont affiliés à Liantis et ils en sont très satisfaits », déclare-t-il.
La Liquid Table de Mattice Boets
S’il conseille à d’autres de se lancer comme étudiant-indépendant ? Oui, sans hésiter ! « Si vous pensez vous lancer plus tard comme indépendant, il me semble judicieux de commencer comme étudiant car c’est plus facile. Vous devez payer des frais de démarrage uniques et pour le reste, vous bénéficiez d’une exonération des charges sociales. Cela vous facilite la vie au début. Et si vous n’êtes pas sûr de vouloir poursuivre votre activité comme indépendant à titre principal, rien ne vous y oblige. C’est une belle opportunité », indique Mattice.
Même s'il rêve d’une carrière d'indépendant à titre principal, il ne se lancera pas directement après ses études. « J’occuperai probablement d’abord un poste de salarié, ensuite je me lancerai en tant qu’indépendant à titre complémentaire pour développer progressivement mon activité », explique-t-il.
Le conseil en or de Mattice pour les personnes qui hésitent à devenir étudiant-indépendant ? « Pensez au préalable à ce que vous souhaitez faire et demandez-vous si cette activité fera votre bonheur à l’avenir. Si tel est le cas, vous n’aurez aucun mal à vous décider. Voilà comment je m’y suis pris. »