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Marva a suivi un coaching pour entrepreneurs : « On n’est jamais trop vieux ou trop sage pour continuer à apprendre

Rédigé par Florence Van Coillie | 29 avril 2021

Le salon Marva’s Coiffure se porte à merveille. Un succès que la gérante Marva entend bien entretenir. Un jour, elle devra toutefois ralentir le rythme. Comment combiner ambition et rythme moins soutenu ? Sa question a été résolue grâce à un coaching pour entrepreneurs.

Marva a grandi dans le salon de coiffure de son père. Elle a ainsi suivi son exemple et a ouvert son propre salon. Après un déménagement et quelques travaux de transformation, elle a pu ouvrir son salon Marva’s Coiffure qui trône désormais fièrement au centre d’Oosterzele. Entrepreneuse chevronnée, elle a décidé de suivre un coaching pour entrepreneurs car « celui qui n’avance pas recule » d’après Marva.

Apprendre pour garantir l’avenir

Marva a suivi il y a trois ans, un cours d'entrepreneuriat destiné aux coiffeurs indépendants. Une chose était claire : elle devait augmenter son chiffre d’affaires pour couvrir la hausse du coût salarial. Mais elle a eu une véritable révélation quand on lui a demandé où elles se voyaient, elle et son entreprise, dans dix ans. « Je me suis soudainement rendue compte que je ne pourrais pas assurer éternellement ce rythme soutenu. Il faut aussi que mon entreprise puisse pérenniser », indique Marva.

Sur conseil de sa nièce qui a suivi elle aussi un coaching pour entrepreneurs en tant que jeune indépendante, elle a présenté son plan décennal à Liantis.

Évoluer en tant que gérante

Marva a pu s’entretenir ouvertement avec sa coach Marianne pour ce qui est de ses défis, préoccupations et plans d’avenir. « Je me suis directement sentie à l’aise et j’ai pu parler en toute franchise, ce qui m’a soulagé en soi. Si vous êtes gérant et employeur à la fois, vous êtes souvent seul pour relever les défis qui se posent. Vous devez toujours décider et ces décisions sont parfois lourdes à prendre », indique Marva.

Après quelques tests (de personnalité) et entretiens, il était évident que le trajet de Marva tournerait autour d’un élément : évoluer en tant que gérante et employeur. « Cela consiste en grande partie à faire confiance aux collaborateurs et à apprendre à lâcher prise. Ce n’est vraiment pas une mince affaire si vous êtes habitué à travailler chaque jour dans votre salon », avoue-t-elle.

L’impact du changement

Son plan décennal est devenu un plan quinquennal réalisable et subdivisé en différentes phases. Il ne faut pas remettre à plus tard les gros changements, mais il ne faut pas non plus les réaliser en un tournemain. Votre personnel doit pouvoir suivre le rythme, ce qui n’est pas une sinécure d’après Marva : « Les changements ont parfois été compliqués pour mes collaborateurs. Ils ne connaissaient pas le contexte. J’ai dû par ailleurs faire face à différents caractères, visions et habitudes. Les discussions ont parfois été laborieuses, mais Marianne m’a heureusement bien conseillé. »

Les collaborateurs de Marva n’ont pas été les seuls à devoir s’adapter à la nouvelle manière de travailler. « Les clients sont terrifiés à l’idée qu’une autre personne que moi s’occupe d’eux, car ils ont tout simplement pris l’habitude. De tels changements doivent être apportés progressivement. » Elle a également réalisé une campagne sur les médias sociaux par le biais du coaching pour entrepreneurs pour attirer de nouveaux jeunes clients et les confier dès le début à ses collaborateurs.

Travailler à votre affaire durant le confinement

Comme bon nombre d’entrepreneurs, Marva a dû fermer les portes de son salon durant la crise du coronavirus. « C’est surtout la première fermeture qui a été très difficile. Mais j’ai profité de cette occasion pour me concentrer sur mon rôle de gérante », indique Marva.

Malgré l’incertitude, j’ai aimé me pencher sur mon avenir avec l’aide de Marianne. « Nous avons mis en place des actions concrètes pour les clients et misé davantage sur les réseaux sociaux. Je m’y consacrais déjà auparavant mais grâce au coaching, je savais clairement la voie que je voulais prendre et j’ai également pu déterminer la meilleure manière d’y arriver. J’ai à nouveau eu envie de me donner à fond. »