Liantis s'est entretenu avec Gunther Willems, propriétaire de la ferme d'alpagas « Alpaca Tumulus ». Le sujet de la discussion : son premier recrutement. Bien que Gunther ait eu une certaine appréhension à faire le grand saut, l'embauche de son premier travailleur s'est avérée être une excellente décision. « Si vous trouvez quelqu'un avec qui le courant passe, n’hésitez pas et foncez ! ».
Els, la femme de Gunther, rêvait depuis un certain temps d’avoir ses propres alpagas. Lorsqu’elle est tombée malade en 2012, son mari Gunther est parti acheter deux alpagas pour lui remonter le moral. Comme cadeau, il avait véritablement tapé dans le mille. Les deux alpagas sont très vite devenus trois, puis quatre, et sont maintenant une quarantaine.
Cependant, Alpaca Tumulus, c’est bien plus qu’une ferme d’alpagas. Sous le nom de « Tumulus Fiber Mill », l'entreprise s’engage dans le traitement écologique de la laine. En outre, les amateurs d'alpagas peuvent suivre des formations, se rendre sur la boutique en ligne et y faire des achats, etc. Que diriez-vous de prendre un verre au milieu des alpagas ou d'aller vous promener avec eux ? Néanmoins, la crise du coronavirus a mis momentanément ces activités sur pause. Puisque Gunther souffre de problèmes cardiaques, il est considéré comme un patient à risque. C’est la raison pour laquelle sa femme et lui préfèrent jouer la carte de la sécurité.
« En raison du coronavirus, nous avons dû fermer notre terrasse et suspendre les promenades. Nous espérons bientôt reprendre nos activités. Nous avons aussi beaucoup de nouveaux projets pour l’avenir », explique Gunther avec enthousiasme.
Avec des clients partout en Europe, l’entreprise se porte très bien. Le secret ? Des clients satisfaits.
Gunther : « Devenir indépendant était un saut dans l’inconnu, mais ce saut en valait la peine. Grâce au bouche-à-oreille, nous avons de plus en plus de clients. »
Gunther et Els caressaient depuis un certain temps déjà l'idée d’engager un premier travailleur. Cependant, la crainte d'engager quelqu'un était plus grande que le besoin.
« Nous travaillions environ quatorze heures par jour, sept jours sur sept. On essaie de tout faire soi-même, même si on sait que ce n’est pas possible », raconte Gunther.
Alors pourquoi cette réticence ? « Nous avions surtout peur des coûts élevés liés à l’embauche. Vous devez également laisser entrer une personne étrangère dans votre entreprise, sans pour autant savoir si elle appliquera votre mode opératoire. Pour nous, il est également crucial qu’un travailleur soit respectueux envers les animaux. »
Mais toutes leurs craintes se sont envolées quand ils ont, un peu par hasard, croisé le chemin d’Annelien.
Gunther : « Annelien venait de temps en temps nourrir les alpagas. Elle était géniale avec les animaux, et le courant est tout de suite passé. Nous lui avons finalement proposé un emploi, qu’elle a accepté avec un grand enthousiasme. »
Annelien est parfaite pour l’emploi. « Annelien est un énorme atout pour l’entreprise. Elle est très impliquée dans son travail. Si j'avais une machine à cloner, je l'aurais déjà clonée plusieurs fois », s'amuse Gunther.
Le moment n'aurait pas pu être mieux choisi, car deux semaines après l’arrivée d’Annelien, Gunther a souffert d'une insuffisance cardiaque. Elle a donc été jetée aux lions (ou aux alpagas) dès ses premiers jours.
« À ce moment, la présence d’Annelien était un mal pour un bien. Comme j’étais à l’hôpital, elle a immédiatement dû assumer un grand nombre de mes tâches. Il y a certes eu des hauts et des bas, mais elle a fait un travail fantastique », raconte fièrement Gunther.
Depuis lors, Annelien travaille depuis six mois et sait parfaitement ce qu’on attend d’elle. Pour Gunther et Els, elle fait partie de la famille.
Même s'il avait trouvé la personne idéale, Gunther a fait les recherches nécessaires pour les débuts d’Annelien. Gunther nous parle de son expérience :
« J’ai demandé conseil à mon ancienne caisse d’assurances sociales, mais je n’y ai pas obtenu les informations que je cherchais. Après avoir parlé à un collaborateur d'UNIZO, je me suis retrouvé chez Liantis. Le secrétariat social m'a directement donné toutes les explications nécessaires, et j’ai reçu toute l’aide dont j’avais besoin. Voilà pourquoi j'ai décidé de passer à Liantis. »
Pour Gunther, son nouveau rôle d'employeur a nécessité quelques ajustements :
« Au début, c’est bizarre de dire à quelqu'un ce qu'il doit faire. Quand vous êtes indépendant, vous avez l'habitude de tout faire vous-même. Aujourd'hui, Annelien est parfaitement capable de se débrouiller toute seule et elle me fait savoir quand elle rencontre un problème. »
Lorsqu'on lui demande s’il aurait agi autrement, Gunther répond :
« Avec le recul, j’aurais embauché quelqu’un beaucoup plus rapidement. Et j’aurais certainement pu engager Annelien plus tôt (rires). Parce que cette expérience aura été bien meilleure que prévu. »
Son conseil aux autres indépendants qui hésitent à engager quelqu'un ? « Si vous trouvez quelqu'un avec qui le courant passe, n’hésitez pas et foncez ! ».