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La parole aux entrepreneurs

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Judith a ouvert son établissement horeca au beau milieu de la crise du coronavirus : « Chaque revers est une opportunité. »

Lancer son entreprise en pleine pandémie ? Judith Moors (28 ans) n’a pas hésité et a ouvert « Judy’s Lobster Shack » au cœur de Gand. « Accueillir ce qui se présente : c’est aussi ça, l’esprit d’entreprise, non ? »

Photo : Rafaël Balrak

La Gantoise Judith Moors rêvait depuis longtemps de devenir indépendante. Elle aime en effet être aux commandes et ne craint pas les défis. « Je voulais aussi avoir la liberté d’essayer de nouvelles choses », explique-t-elle.

Elle a donc décidé de sauter le pas en 2020. Elle a ouvert un atelier afin de préparer elle-même des tartes et des quiches, qu’elle vendait ensuite par l’intermédiaire de bars et de brasseries.

 

Un nouveau confinement ? Place à l’improvisation !

Un peu plus tard cependant, notre pays a fait face à un nouveau confinement. Les établissements horeca ont été contraints de refermer leurs portes afin de lutter contre le coronavirus. Privée de clients, Judith a improvisé et mis sur pied le restaurant éphémère « Lobster House ».

« J’ai proposé de la street-food de première qualité autour du homard canadien et du crabe des neiges. Mon plan de départ était d’ouvrir pendant un mois, mais mes clients en ont décidé autrement. Ils ont été tellement enthousiastes que j’ai arrêté les tartes ! » La jeune femme s’est alors consacrée entièrement à son projet « Judy’s Lobster Shack ». « Accueillir ce qui se présente : c’est aussi ça, l’esprit d’entreprise, non ? », affirme Judith.

 

Se lancer et apprendre sur le tas

Judith ne s’attarde guère sur la crise du coronavirus. « Je rêvais de toute façon de monter ma propre affaire. Je suis convaincue que chaque revers est une opportunité : finalement, le fait de ne plus pouvoir vendre mes tartes a été le début d’une aventure bien plus passionnante. J’avais un peu peur, bien sûr – et cela m’arrive encore. »

Dans ces moments d’incertitude, Judith peut heureusement compter sur sa famille d’entrepreneurs et sur Liantis. Elle n’a encore jamais regretté son choix, pas même une seconde.

« Je me suis juste lancée et j’apprends tout sur le tas. Pour moi, cela n’a guère de sens d’attendre le moment où l’on se sent parfaitement prêt, parce qu’il n’arrivera sans doute jamais », déclare-t-elle.

Judith continue en tout cas à rêver grand pour l’avenir. Elle imagine très bien un « Judy’s Lobster Shack » dans plusieurs villes de Flandre, par exemple. « Je contribuerais ainsi à mieux faire connaître la culture canadienne, qui a tant à offrir », conclut-elle.

Judys Lobster ShackPhoto : Rafaël Balrak

Par Martijn Vanhinsberg
08 juin 2021

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