« Pour moi, être actif dans le secteur des soins de santé c’est bien plus que de travailler à toute vitesse et de gagner un peu d’argent. » En mars 2021, Jan Heyns (45 ans) a décidé d’ouvrir son propre cabinet de soins infirmiers à domicile, où le contact social tient une place prépondérante. L’aspect humain du travail est sa plus grande motivation. Avec ses deux collègues, Jan s’efforce de proposer des soins à domicile, où le patient est la priorité.
Lorsque l’on appelle Jan au téléphone, il vient tout juste de se reposer entre deux gardes. Travailler jusqu’à 22 h et parcourir en moyenne jusqu’à 200 kilomètres par jour ne lui font pas peur. « Selon moi, travailler dans les soins de santé signifie prendre le temps pour le patient, d’écouter ses besoins, pour vraiment apprécier son travail d’infirmier », déclare Jan.
Jamais Jan n’avait osé imaginer qu’il travaillerait un jour comme infirmier. Il y a douze ans, il travaillait encore comme boulanger-pâtissier passionné. Mais un grave accident de voiture, et des séquelles physiques durables ont obligé Jan à réorienter le cours de sa vie. « Je cherchais un emploi où le contact social et l’aspect humain prévalaient et j’ai donc opté en toute connaissance de cause pour un travail dans les soins de santé. Une fois mon diplôme d’aide-soignant en poche, j’ai pris la décision, environ trois ans plus tard, de poursuivre mes études pour devenir d’infirmier. »
Après ses études en infirmerie, il y a environ six ans, Jan a commencé à travailler comme infirmier salarié. Il a vite remarqué qu’il ne pouvait pas toujours passer autant de temps auprès des patients que ce qu’il ne jugeait nécessaire. L’idée a germé. Jan a commencé à songer à ouvrir son propre cabinet.
« Travailler dans les soins de santé me procure un sentiment agréable. La sensation que je peux vraiment apporter quelque chose à quelqu’un. C’est pourquoi j’attache autant d’importance au facteur humain et à l’aspect social du travail. Privilégier le patient est ma priorité. »
Sauter le pas pour ouvrir son propre cabinet de soins infirmiers à domicile signifierait également pour Jan qu’il serait en mesure de créer une situation de travail où le patient pourrait toujours s’adresser à lui personnellement. De cette façon, il peut laisser sereinement le patient lorsqu’il a terminé. En mars 2021, Jan n’a pas hésité longtemps et a donc commencé à travailler en tant qu’infirmier indépendant.
« Suivant la devise « qui ne tente rien n’a rien » j’ai décidé en mars de l’année dernière de sauter le pas », raconte Jan. « Une décision que je ne regrette absolument pas. Au contraire, j’aurais dû le faire plus tôt. » Pour ses débuts en tant qu’indépendant, Jan a engagé un comptable qui lui a suggéré d’obtenir le soutien et les conseils de Liantis. Un démarrage en ligne qui selon Jan s’est déroulé sans accrocs.
Malgré le travail dur et pénible, Jan voit l’avenir d’un œil prometteur. « Ma partenaire, qui travaille encore en tant qu’infirmière salariée, rejoindra à l’avenir mon cabinet « Jan Heyns uw verpleger aan huis ». Avec mes collègues Jef et Asef, nous voulons nous agrandir et répondre au mieux aux besoins de nos patients. Et être vraiment là pour eux, aussi bien sur le plan physique que mental. »
« Comme je l’ai déjà dit, gagner de l’argent n’est pas ma motivation », plaisante Jan. « Écoutez son cœur et avoir la sensation que l’on peut vraiment apporter quelque chose à quelqu’un, c’est ce qui compte par-dessus tout ».