À la suite de la publication récente au Moniteur belge de la suppression de toutes les compétences professionnelles dans le secteur de la construction, le concept de compétences entrepreneuriales dans la Région flamande disparaîtra définitivement à partir du 1er janvier 2019. Cette suppression intervient sous l’influence de la réglementation européenne et constitue déjà, pour la Flandre, la troisième adaptation de la législation en matière d’établissement.
Le Gouvernement flamand avait déjà supprimé 16 des 27 professions réglementées à partir du 1er janvier 2018, après quoi, il a également supprimé les connaissances de gestion de base obligatoires à partir du 1er septembre 2018. Dès l’année prochaine, les 11 professions réglementées restantes feront elles aussi définitivement partie du passé, à savoir :
Alors que la Région de Bruxelles-Capitale observe pour l’instant un silence assourdissant, la Région wallonne a procédé à un premier examen et à une première modification de la législation en matière d’établissement. À partir du 1er janvier 2019 les 5 professions suivantes cesseront également d’être réglementées dans la Région wallonne :
Dans ce cas, il ne devra plus produire aucun diplôme ni prouver aucune expérience à partir du 1er janvier 2019. Les connaissances de gestion de base, de même que toutes les professions réglementées, y ont en effet été supprimées.
Dans ce cas, il ne devra plus produire aucun diplôme ni prouver aucune expérience pour les cinq activités susvisées pour lesquelles les compétences professionnelles ont été supprimées à partir du 1er janvier 2019. Votre client (ou son préposé) ne devra plus prouver que les connaissances de gestion de base, le cas échéant.
Rien ne change pour l’instant pour toutes les autres activités réglementées dans la Région wallonne.
Dans ce cas, il devra, le cas échéant, prouver tant les compétences professionnelles que les connaissances de gestion de base, comme c’était déjà le cas auparavant.
Votre client a déjà démarré ses activités, mais a fait appel à un préposé pour prouver certaines compétences professionnelles à présent supprimées ? Dans ce cas, il pourrait être intéressant de radier le préposé de la BCE. Le lien entre l’entreprise de votre client et son préposé ne sera ainsi plus visible, ce qui permet parfois d’éviter des problèmes en matière d’image.
Si le préposé n’est en outre plus du tout actif dans l’entreprise de votre client, la caisse d’assurances sociales peut également contrôler si le préposé peut mettre fin à son affiliation, ou de quelle manière votre client peut se désolidariser du paiement des cotisations sociales futures de son préposé.
Pas tout à fait... Toute personne qui, à partir du 1er janvier 2019, veut ajouter à la liste une activité qui n’est plus réglementée doit d’abord passer au guichet d’entreprises. Toute activité que votre client exerce régulièrement doit en effet être reprise avec les bons codes NACE-BEL dans la BCE.
Si vous voulez éviter des amendes à votre client, veillez à ce que son inscription dans la BCE soit en règle, d’autant plus que l’inspection économique procède actuellement à des contrôles dans tout le pays dans le cadre de la détection des sociétés fantômes.
N’oubliez pas non plus que le fait de reprendre certains codes a des implications financières. Les entrepreneurs du secteur de la construction, par exemple, sont tenus de s’affilier auprès du Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) et de payer des cotisations.
Un de vos clients souhaite démarrer à partir de janvier en tant qu’indépendant complémentaire? Soyez vigilant sur les conséquences du statut d’indépendant sur le droit aux chômage temporaire dont votre client pourrait bénéficier lorsque celui-ci ne peut pas travailler en raison du mauvais temps. Pour cette raison, il est primordial de prendre contact avec l’ONEM avant de faire les démarches pour votre client auprès du service du Guichet d’Entreprises.
CONSEIL : Votre client souhaite radier son préposé de la BCE ou veut adapter et/ou ajouter des activités dans la BCE ? Adressez-vous à votre personne de contact chez Liantis Guichet d’Entreprises ou envoyez un e-mail à l’adresse suivante : starter@liantis.be.