Bien sûr, vous pouvez vous rendre vous-même chez le médecin pour demander un vaccin qui vous permettra de déjouer cette satanée semaine de grippe annuelle. Mais saviez-vous que de plus en plus d’entreprises choisissent de faire vacciner collectivement leurs travailleurs ? Vous épargnerez quelques euros et vous pourrez dormir sur vos deux oreilles à l’arrivée de l’hiver. Convaincu(e) ? Voici déjà quatre arguments qui vous aideront à persuader votre patron.
Le gros avantage d’un vaccin contre la grippe, c’est bien sûr de ne pas attraper la grippe. Cela signifie que vous échappez à sept jours en moyenne à rester coincé(e) dans son divan avec un gant de toilette sur le front au lieu d’être au travail. Pensez à tout ce que vous pourriez faire pour votre entreprise en sept jours ! Et n’hésitez pas à dire à votre patron qu’un jour d’absence au bureau lui coûte vite plus de 200 euros par travailleur. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ?
Même si cela ne semble pas évident, les anticorps qui vous sont administrés lors de la piqûre renforcent votre corps. Cela signifie que votre système immunitaire est mieux préservé et que par conséquent, vous êtes mieux armé(e) si la fièvre et les douleurs musculaires reprenaient. Car la grippe n’est pas inoffensive. Contrairement au rhume, le virus de la grippe peut avoir de graves conséquences, allant d’une pneumonie à un accident cardiaque. La prudence est donc de mise. La vaccination est la meilleure des précautions, sauf si vous préférez espérer qu’un gros manteau d’hiver vous sauvera de ce méchant virus.
Les choses sont parfois simples : si vous ne pouvez pas être malade, vous ne pouvez pas transmettre la maladie. C’est une bonne nouvelle pour tous vos collègues, mais aussi pour votre propre cercle social. Votre vaccination diminue encore davantage le risque que votre conjoint, partenaire de tennis ou progéniture se plaigne bientôt de frissons. Et c’est un très bon argument pour vos supérieurs, car si vos enfants restent en bonne santé, vous ne devrez pas rester à la maison pour vous en occuper.
Le vaccin contre la grippe diminue le risque d’être malade de 30 à 60 %. Il est donc possible que vous ayez quand même la grippe. C’est ce qui s’appelle jouer de malchance. La bonne nouvelle, c’est que le vaccin fait en sorte que les symptômes restent légers et que vous ne soyez pas complètement KO. Intéressant, n’est-ce-pas ? Par ailleurs, plus vos collègues sont nombreux à se faire vacciner, plus vous avez de chances d’être protégé(e) !
Bien entendu, il y a des métiers pour lesquels le risque d’infection est un peu plus élevé. Raison de plus pour vous faire vacciner si vous en faites partie, même si ce vaccin ne vous servira pas uniquement à vous-même : en vous faisant vacciner, vous protégerez aussi les autres pour qu’ils ne soient pas malades. Il va de soi que le vaccin antigrippe n’est pas un luxe si vous travaillez avec des personnes qui peuvent souffrir davantage de la grippe qu’une personne en pleine forme et en bonne santé. Il suffit de penser aux enfants et aux bébés, ou encore aux personnes âgées ou malades. C’est pourquoi une vaccination collective des travailleurs contre la grippe est souvent organisée dans le secteur des soins de santé.
Mais tous les groupes à risque ne peuvent pas être facilement identifiés. Que faire si votre collègue est enceinte par exemple ? Ou si Tom de la comptabilité souffre d’une maladie chronique comme le diabète ? Toutes les personnes âgées de plus de 50 ans sont considérées par la mutuelle comme plus susceptibles de contracter la maladie. Un vaccin antigrippe collectif vous protège vous-même mais démontre votre intérêt pour le bien-être des personnes autour de vous.
En fin de compte, les avantages sont innombrables. Vous restez en forme, vous ne risquez pas d’accumuler une semaine de retard de travail et vous faites en sorte que toute le monde reste en pleine forme autour de vous. Vous rendez service à la communauté et vous faites même économiser de l’argent à votre employeur. Vous ne diriez pas non à cela ? Même pas si vous avez peur des piqûres.