Il apparaît dans le cadre de la chaire ouverte par Liantis que vous ne pouvez vraiment vous concentrer sur le bien-être que lorsque vous maintenez une bonne culture d’entreprise. Ce qui est certainement le cas de l’imprimerie St-Luc Labels & Packaging à Nazareth qui a pris part à l’étude.
En entrant dans l’imprimerie St-Luc Labels & Packaging, on se sent tout de suite le bienvenu. Les collaborateurs travaillent dur, mais ils ont toujours le sourire. Lieven Van Hooste nous salue également chaleureusement. Il est fier du travail effectué par les plus de 110 travailleurs et l’illustre aussitôt par quelques exemples.
« Nous imprimons principalement des emballages et des étiquettes destinés au secteur alimentaire. Sur le meuble, par exemple, vous pouvez voir des bouteilles de whisky fabriquées en Belgique, des bières spéciales et des compléments alimentaires : tous portent des étiquettes que nous imprimons ici, dans l’imprimerie. Comme nous travaillons pour l’industrie alimentaire, je porte une charlotte : nous devons respecter des règles strictes en matière de production alimentaire. Outre le site de Nazareth, nous en avons encore trois autres en France et aux Pays-Bas. J’occupe le poste de manager SHE, et donc de conseiller en prévention, et ce, pour les quatre sites. »
L’entreprise St-Luc Labels & Packaging était au départ une petite imprimerie. L’entreprise familiale a continué à se développer pour finalement s’installer dans un grand bâtiment le long du parc industriel De Prijkels. « Malgré les reprises ultérieures à Bondues et Roosendaal, nous restons une entreprise familiale dirigée par un père et ses deux enfants », explique Lieven Van Hooste.
Le conseiller en prévention trouve que l’aspect familial est important et le constate dans la gestion. « Étant donné que nous sommes une entreprise familiale, il y a peu de hiérarchie et aucune structure rigide. Les décisions peuvent être prises rapidement. Nous sommes une entreprise solide qui continue d’investir dans les techniques d’impression les plus innovantes et dans les aides au levage les plus novatrices. La communication est toujours transparente et c’est une chose que j’apprécie. Oui, j’aime travailler ici. Vous l’aviez sans doute déjà compris ? (rires) »
Pendant l’été 2023, l’entreprise St-Luc Labels & Packaging a décidé de participer à l’étude de l’Université de Gand et Liantis relative au bien-être au travail. « Nous avons organisé une journée du bien-être au cours de laquelle nous avons abordé le thème du bien-être avec six ambassadeurs de l’entreprise. Une première enquête a également été menée auprès de l’ensemble de nos collaborateurs », précise Lieven Van Hooste. « Elle a révélé certaines choses surprenantes, par exemple en ce qui concerne l’alimentation saine. L’étude a ainsi révélé qu’au sein d’un certain groupe de collaborateurs, 80 % ne mangeaient pas de légumes chaque jour ; ou qu’un certain groupe souffrait davantage d’une charge physique élevée. »
Sur cette base, l’entreprise St-Luc Labels & Packaging a pris des mesures qui ont été élaborées en groupe. « Par exemple, les travailleurs peuvent désormais emporter chaque semaine des légumes frais et les recettes nécessaires d’un étal de légumes bios de la région. Nous prenons également des initiatives en matière d’ergonomie, par exemple dans le cadre d’un défi lié à l’ergonomie. Par la suite, une autre enquête a été réalisée et nous avons alors constaté que ces mesures avaient porté leurs fruits et que presque tous les aspects de l’enquête s’étaient améliorés ! »
Les recherches menées par l’UGent et Liantis ont principalement montré que ce sont les entreprises dotées d’une bonne culture d’entreprise qui ont vu leurs efforts récompensés de manière efficace. Comme à l’imprimerie St-Luc Labels & Packaging. « En notre qualité d’entreprise familiale, nous entendons maintenir une bonne culture d’entreprise sur le lieu de travail. Nous voulons vraiment veiller sur nos collaborateurs. C’est l’une de nos priorités absolues. »
Nous demandons à Lieven Van Hooste s’il a des conseils pour les conseillers en prévention dans d’autres entreprises. « Le plus important est de surveiller et d’écouter les collaborateurs. Bien sûr, en tant que conseiller en prévention, il faut parfois être strict et certaines mesures de sécurité ne sont pas négociables. Cependant, les collaborateurs eux-mêmes peuvent largement contribuer au processus et vous constaterez alors que les actions relatives au bien-être sont également mieux soutenues. Un dernier point important : veillez à ce que le bien-être ainsi que la prévention soient accessibles et assurez-vous de communiquer clairement à ce sujet. Si vous rendez les choses trop techniques ou compliquées, vous remarquerez que les mesures ne sont pas aussi bien accueillies ou peinent à convaincre. »